Près de 80 % des motifs de consultation ne sont en fait que des somatisations, des messages envoyés par notre inconscient qui nous invite à nous occuper de nous. Le docteur Bruce Lipton, reconnu mondialement pour ses travaux sur la nouvelle biologie et l’interaction entre la science et l’esprit, avance que nous n’utilisons tout au long de notre existence que 5% de notre conscient, tout le reste est l’affaire de notre inconscient et de notre subconscient.

Le motif conscient du rendez-vous chez le thérapeute active dans l’inconscient les programmes en rapport qui ont été refoulés, enregistrés et stockés comme l’a démontré Erik Kandel – Nobel 2000. La censure entre inconscient et subconscient ne laisse filtrer que ce qui est prêt à être libérer.

La RSP propose d’écouter ces messages, pas de fouiller à l’intérieur du patient. Cette écoute est tout à fait possible par la main capable de percevoir la nature des vibrations émises par les tissus du patient : un état de bonne santé, ou bien un désordre physique, éthérique, émotionnel ou mental. Il convient de traiter le symptôme – le seau qui déborde – mais aussi d’identifier la cause – le robinet qui fuit – pour pouvoir agir à ce niveau.

Grâce aux passerelles qu’elle propose entre ces diverses grilles de lecture – corps physique, corps énergétique, corps émotionnel et mental – elle permet un décodage rapide pour rendre le traitement plus efficace en l’intégrant dans une séance de kiné ou d’ostéo, ou bien dans une démarche bilan-traitement.

Elle facilite très rapidement l’identification du muscle atteint – (exemple des ischios jambiers : préciser s’il s’agit d’un semi-tendineux, d’un semi membraneux récurrent, direct ou réfléchi, d’un long ou d’un court biceps) – son degré de gravité (élongation, claquage, déchirure ou rupture pour une lésion musculaire ou stade I, II ou III pour une entorse…), l’étage vertébral primaire mis en cause et d’apporter une information pour que le système nerveux réactive sur le champ le processus de cicatrisation tissulaire.

Dans le cas d’un désordre physique, la RSP ne remplace pas les techniques kinésithérapiques ou ostéopathiques, les précède et les complète. Elle permet de gagner du temps et d’être plus performant pour relancer le système réparateur. Elle agit sur la libération de l’organisme des intoxications qui l’agressent – dans les 48 heures – des traumatismes de l’appareil locomoteur ou encore des états d’encrassage récents. Plus vite sera mis en place ce processus, plus rapide sera la réhabilitation.

Si le désordre physique a été favorisé par une agression de type émotionnel, il faut l’identifier pour enclencher le processus de cicatrisation psychique. La prise de conscience de la relation qui existe entre le désordre physique et l’émotionnel est la première étape indispensable à la suivante, la compréhension de son histoire qui vise à en atténuer son intensité jusqu’à la supprimer, dernière étape, celle de l’acceptation, synonyme de guérison.