La grande majorité de nos consultations ont pour but de soulager et de restaurer le bon fonctionnement de muscles, d’os, d’articulations liés à des douleurs ou à des restrictions de mobilité. Nous adaptons notre approche en usant des techniques les plus appropriées avec des résultats probants. Puis, au bout de quelques mois, nous revoyons nos patients pour les mêmes raisons. Pourquoi ? Parce que la plupart de nos maux physiques ne sont que des manifestations d’encrassage tissulaire dû à un encrassage psycho-émotionnel.
Ces maladies sont provoquées par la présence, dans notre corps, de molécules d’origine alimentaire ou bactérienne qui n’ont pas été éliminées par le système immunitaire. Ce sont l’ostéoporose, le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie, l’arthrose, la goutte, la fibromyalgie, la spasmophilie, la dépression, la maladie de Parkinson, certaines leucémies, certains cancers (sein, prostate, côlon/rectum, etc.)
Bien évidemment, il est important de s’intéresser au tissu lésé qu’il soit musculaire, tendineux ou osseux. Il nous appartient d’y apporter le plus grand soin mais aussi de ne pas se limiter à la zone atteinte. Selon les statistiques, 70 à 80% de nos maux ne sont en fait que des somatisations. C’est pourquoi il convient d’aller plus loin dans notre anamnèse afin d’en mieux cerner le processus et d’apporter des réponses autres que techniques. Il s’agit de ne pas isoler le muscle ou l’articulation de son environnement organique, de ne pas chercher à le découper comme on le fait trop souvent, mais de prendre notre patient dans sa globalité.
Nous verrons dans les fiches qui suivront que les atteintes musculaires, articulaires, osseuses ou celles de la peau, ne se manifestent pas n’importe où, pas n’importe comment, pas n’importe quand, mais suivent des règles déjà mises à jour dans des articles précédents. Quant au stress, il est le déclencheur de beaucoup de nos maux. Savoir y répondre permet d’aider le patient à retrouver une meilleure santé.
Il est bon de se rappeler que le processus de cicatrisation tissulaire est dépendant du système réparateur. Mais ce dernier ne peut agir sur l’émotionnel. Ainsi une douleur qui persiste au-delà de 3 à 4 semaines n’est pas de son fait. Il faut alors enclencher le processus de cicatrisation psychique et ses trois étapes : la prise de conscience et la compréhension sont mises en route par le thérapeute lors des consultations, mais la dernière, celle de l’acceptation, n’appartient qu’au seul patient.
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