Notre organisme a tout ce qu’il faut pour s’auto-guérir. Le Docteur Weil, dans son ouvrage le « corps médecin » a décrit de manière simple un mécanisme complexe, celui du système réparateur qui associe l’ADN, élément capital, à l’ARN et aux enzymes. L’ADN a la capacité de :
1 – diagnostiquer une agression d’un brin de nucléotide grâce à l’enzyme endonucléase
2 – d’éliminer le brin atteint par cette enzyme qui va couper le bord proximal, et le brin distal qui le sera par l’enzyme exonucléase
3 – de remplacer le brin touché grâce à la polymérase qui va reconstituer un brin de bonne qualité et enfin par l’enzyme ligase qui va coller ce brin au reste de l’ADN.
L’intérêt du système réparateur est de réparer au mieux et au plus vite toute agression. Généralement, il faut trois semaines à l’organisme pour se cicatriser. Si une douleur perdure au-delà de ce temps, il y a fort à parier que le système réparateur n’a pas été en mesure d’apporter une correction suffisante. Pourquoi ? parce qu’il peut agir sur la structure et le physiologique, pas sur l’émotionnel. Il convient donc de l’aider à remplir sa fonction en cherchant à identifier l’agression « émotionnelle » avec la RSP, permettre au patient d’en prendre conscience, de l’aider à mieux comprendre son histoire pour qu’il puisse s’en libérer.
Chaque fois qu’il y a destruction, il y a reconstruction. Le système réparateur est responsable de notre renouvellement cellulaire : peau 21 j, intestins 2 à 5 j, sang 4 mois, os 7 à 10 ans, muscles 10 à 15 ans… en un temps plus ou moins long.