Une zone en souffrance est la raison principale d’une demande de consultation. Nous savons, par expérience, que celle-ci n’est pas forcément le lieu d’impact d’origine. En effet, notre enveloppe physique est constituée de diverses chaines – dont les musculaires – et un impact peut, à la suite d’une migration sur cette chaine ou sur celles qui lui sont associées, (cascades) se somatiser loin de ce lieu d’entrée. Il convient donc d’identifier en priorité ce blocage primaire.
En ostéopathie ou en kinésithérapie, le thérapeute dispose d’une batterie de tests pour déterminer le blocage primaire structurel tout en prenant en compte les blocages secondaires. Une action menée à ce niveau – mobilisation, manipulation, massage…) devrait apporter une rééquilibration sur l’ensemble.
L’intérêt de la RSP dans le cadre d’un conflit ayant une origine émotionnelle est de pouvoir identifier très rapidement ce blocage primaire. Il nous est tout d’abord donné par l’élément énergétique en déficience (Bois-Feu-Terre-Métal-Eau) puis par l’une des dix chaines organo-musculaires (COM) qui lui sont associées. Il est alors possible, en établissant un lien entre le blocage primaire et la zone de somatisation, de spécifier la migration. Son identification s’avère très rapide et permet de mettre des mots sur ces maux grâce au décodage RSP.
Prenant conscience du lien entre sa douleur et un conflit émotionnel, le patient peut entreprendre le chemin qui l’amènera à se libérer de ce programme. Ceci n’exclut aucunement le thérapeute d’apporter une information « physique » au niveau de la zone du blocage primaire pour renforcer le rééquilibrage et de celle en souffrance pour soulager.