Une fois les informations transmises au cerveau du thérapeute par sa main « Ecoute », il convient de les décoder. Mais comment mettre des mots sur une vibration ? Les neurosciences nous apportent un éclairage sur le mode de connexion qui s’établit entre le patient et son thérapeute.
L’apparition des imageries à résonance magnétique – IRM – a confirmé que les cerveaux de personnes mises en relation présentent les mêmes plages corticales et sous-corticales en activation. De même, elles ont permis de visualiser que les neurones ont besoin de la présence physique des autres et d’une mise en résonance empathique avec eux. Ainsi, sitôt entrés en relation avec une personne, des millions de nos neurones cherchent à se brancher sur la même longueur d’onde que les siennes et font alors apparaitre des images scan étonnamment identiques.
Chacune des cellules de notre cerveau, quelque soit leur fonction, comporte les mêmes informations. Mais comme nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de toutes les décoder, il nous faut nous mettre en adéquation avec le cerveau. Les travaux de Carl Pribam, un neurochirurgien américain, tendent à prouver que le cerveau fonctionne comme un hologramme capable d’emmagasiner d’énormes quantités d’informations dans un très petit espace. Les souvenirs sont répartis dans chacune des parties du cerveau qui dispose de quoi les reconstruire dans leur intégralité ce qui nécessite une communication intense d’un hémisphère à l’autre, d’une aire à une autre, un peu comme un hologramme.
C’est pourquoi la RSP propose de « décortiquer » cette vibration par sa lecture holographique, en plusieurs dimensions, qui s’attache au corps physique, à l’organe, à l’émotion et au mental.