L’esprit, produit par le système nerveux central et périphérique, est propre au corps humain. Quant au système nerveux, il est associé aux systèmes endocrinien et immunitaire – la reconnaissance du soi et du non-soi. Un déséquilibre de l’un peut entraîner une déficience des autres. Mme Barbara McClintock, prix Nobel en 1981, a démontré que l’ADN pouvait muter avec le cosmos, l’environnement, les chocs psychiques ou les drogues. C’est le cas de certaines intoxications, traumatismes, agressions climatiques, bactériennes ou virales, de l’épuisement physique ou de l’émotion qui peuvent prendre à revers les systèmes de régulation de l’organisme.
Les travaux du Dr. Candace Pert, une pharmacologiste américaine, démontrent le lien entre ces deux entités. La physiologie et la psychologie s’influenceraient constamment par des échanges d’informations qui entraineraient des états d’être. Ses recherches sont fondamentales et permettent de comprendre que ce dialogue se fait dans l’intimité même de nos cellules. Notre organisme est composé de nombreux éléments : des molécules et des cellules qui s’organisent en organes, en systèmes, et fonctionnent de concert en utilisant les mêmes molécules pour se parler. Ils ont un langage commun grâce aux molécules dites « d’information » qui, à 98 %, sont des peptides (hormones, neurotransmetteurs…). « Les peptides servent à réunir les organes et les systèmes du corps en un seul ensemble qui réagit aux changements internes et externes », écrit-elle. Et là, où ça devient étonnant, c’est que ces fameuses molécules seraient exactement les mêmes que celles qui sont produites lorsque nous éprouvons des émotions. « Les émotions créent toujours un courant spécifique de peptides dans le corps et influencent notre biologie ».
La RSP prend en compte ces avancées. C’est la raison pour laquelle elle aborde le patient dans son unicité et sa globalité.