Au début du cycle de formation, je posais la question aux ostéopathes à savoir ce qui avait motivé leur participation. La réponse la plus souvent entendue : « on en a assez de revoir tous les quatre mois les mêmes personnes pour les mêmes motifs ». La même question posée aux kinésithérapeutes donnait la réponse suivante : « les techniques que nous utilisons ne nous permettent pas de répondre au mieux aux maux de nos patients ». Après avoir acquis les bases de la RSP, les uns et les autres « avaient repris du plaisir à travailler car il leur était possible désormais de dépasser le champ physique et d’accéder au champ émotionnel, source de beaucoup de nos maux ».
Il n’est aucunement question de jeter le discrédit sur les praticiens qui ne s’attachent qu’au symptôme et au corps physique. C’est la base même des techniques de rééducation et de réhabilitation. D’ailleurs beaucoup de patients ne demandent pas autre chose.
Mais il n’est pas interdit de se poser ces questions :
- Pourquoi notre patient a-t-il démarré une périarthrite, une épicondylite ?
- Qu’est-ce qui a pu prédisposer à son entorse de cheville ?
- A son traumatisme des ischios jambiers ?
- A la rupture de son ligament croisé ?
- Ses lombalgies ou cervicalgies répétitives ne cachent-elles pas quelque chose ?
- Pourquoi a-t-il développé une polyarthrite rhumatoïde ?
- Une sclérose en plaque ?
- Une hernie discale ?
Se poser ces questions élargit déjà le champ des réponses à apporter. Ce que propose la RSP c’est donner aux thérapeutes des moyens d’investigation supplémentaires pour proposer des réponses adaptées tout en respectant le corps physique.
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