Léo n’a que quelques semaines lorsque sa maman l’amène en consultation pour un torticolis « dit » congénital. Le diagnostic a été posé par le médecin traitant, le bébé ayant des difficultés à la rotation de la tête et cette dernière en légère inflexion latérale gauche. Le torticolis congénital, présent dès la naissance, peut être réductible postural ou musculaire ou irréductible s’il est osseux.
L’écoute RSP entreprise rapidement mit en évidence une émotion de type existentiel lors du cinquième mois de grossesse. A son évocation, « cette date vous parle t’elle », le visage de la maman se figea. Infirmière, le patron de son service demanda à son personnel de débrancher un patient en état de mort cérébrale et c’est à elle, enceinte, qu’échut la « mission ».
Elle prit conscience, lors de notre échange, de la relation qui existe entre la mort (débranchement du patient) et la vie qu’elle donnait, entre la colère (Bois) et la contrariété (Terre), deux émotions associées à l’œsophage, l’organe de la chaine dont le muscle sterno mastoïdien en est l’un des maillons. La libération de ce muscle fut validée quelques jours plus tard lors de la deuxième séance, la posture s’étant normalisée tout comme les rotations. Nous décidâmes de suspendre le traitement alors que le médecin demandait à ce qu’elles soient poursuivies avec une nouvelle prescription… inutile ! J’ai revu Léo quelques années plus tard et me suis enquis de son état cervical. Tout était ok.
Une à deux séances de RSP seront nécessaire pour un torticolis réductible, un peu plus pour un torticolis avec une tension musculaire plus marquée qu’il faudra associer à des gestes techniques de kinésithérapie ou d’ostéopathie.
Envie d’enrichir votre palette thérapeutique en étant en mesure de répondre à des chocs émotionnels ?
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