Processus de cicatrisation tissulaire
et processus de cicatrisation psychique
Le système réparateur – ADN, ARN, enzymes, protéines – ne peut agir que sur le plan physique et physiologique, pas sur le plan émotionnel. Il est capable de détecter l’agression subie par un brin de nucléotide, de l’enlever (endo et exonucléase), de le remplacer (polymérase) et de le réunifier (ligase). Plus vite il sera activé et plus vite le processus de cicatrisation se mettra en place.
Lors de mon exercice professionnel, je réservais le lundi matin entre 8 et 9 h un temps de consultation pour les rugbymen et footballeurs ayant subi des « bobos » lors du week-end sportif. Ainsi, nous pouvions gagner du temps et entreprendre une récupération sur le champ.
Mais s’il s’agit d’une lésion physique secondaire due à un impact émotionnel, il est bien sûr nécessaire de s’attacher à relancer le processus de cicatrisation tissulaire – le seau qui déborde – mais aussi celui de cicatrisation psychique – le robinet qui fuit. Exemple :
Deux étudiantes de l’Ufraps consultent pour une entorse de cheville. La première s’avère essentiellement traumatique. La relance du processus de cicatrisation tissulaire (protocole RSP localisé) est associée à des techniques kinésithérapiques – massage, drainage, mobilisation, physiothérapie et strapping.
La seconde fait suite à une rupture affective (territoire). Aux techniques précédentes il est nécessaire d’enclencher le processus de cicatrisation psychique avec la prise de conscience de la relation qui existe entre l’entorse et la rupture affective et de lui proposer des pistes pour atténuer l’intensité des souffrances – physique et mentale. Ainsi nous sommes en mesure d’agir sur les deux plans, process indispensable pour éviter la fragilisation de l’articulation et sa récidive.
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