Quand ? : périodes d’impression, de réactivation, de somatisation.

Notre véritable histoire commence au moment où le spermatozoïde, porteur de l’histoire génétique du clan paternel, se forme et où l’ovocyte, porteur de celle du clan maternel, se mature, soit, selon les embryologistes 68 à 72 jours avant la conception. C’est ce qu’on appelle la préconception.

La conception est notre véritable naissance, celle où les deux clans se rencontrent et créent notre unicité. Le fœtus, dans le ventre de sa maman, va imprimer dans son inconscient (épigénome) tout ce qu’elle ressent. C’est ainsi qu’il va engrammer une multitude de programmes positifs ou négatifs (des schémas parentaux ou transgénérationnels) – beaucoup lors des trois premiers mois – programmes qu’il continuera d’imprimer au cours des mois suivants et des premières années de sa vie. Ils concernent des fausse-couches antérieures, des conflits familiaux, professionnels, matériels, des non-désirs, des personnes malades dans l’entourage…

La naissance est celle de la découverte du monde sensoriel. A partir de 3 ans, il va éprouver des émotions subies comme le manque ou la peur mais c’est à partir de 6-7 ans qu’il va prendre conscience de son MOI et ressentir des croyances négatives ou de la culpabilité. Il peut manquer de confiance, ne se croire pas reconnu…

Au cours de la puberté, il va prendre conscience de l’AUTRE, et qu’avec l’autre il sera en mesure de procréer.  En manque de confiance, il pourra se renfermer sur lui-même, se comporter avec timidité, réserve… ou au contraire se révolter ou chercher à se faire valoir.

Ainsi, chaque fois qu’il se retrouvera confronté à une de ces situations, il reproduira toujours le même comportement qui l’amènera à avoir toujours le même résultat.

Exemple : une fausse-couche intervenue peu avant la conception ne permettra pas à la maman de vivre sereinement ces deux-trois premiers mois. Au moment de la puberté – situation analogue lié à la sexualité – il n’est pas rare de noter une certaine résistance à aller vers l’autre.

Et que dire de ces couples qui n’arrivent pas à concevoir alors que les outils génitaux sont en bon état de marche, adoptent un enfant et vivent ensuite une grossesse naturelle ! Rappel, 75 % de nos maux sont d’origine émotionnelle. Le pourcentage de réussite des Fiv est de 22 % !!!

Les thérapeutes RSP ont aidé beaucoup de couples à se libérer de schémas perturbateurs et à procréer.

La RSP permet d’identifier ces schémas (le robinet qui fuit), la période où ils ont été engrammés, celles où ils ont été réactivés et enfin la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le seau qu’il convient bien sûr de vider. Mais il serait bénéfique, pour le patient, de pouvoir l’aider à se libérer de ces schémas perturbateurs et de mettre en place un autre mode de comportement.