Choisir de se faire aider par la RSP n’est pas aller contre la médecine dite moderne et scientifique, du moins pas dans son esprit. Elle n’est pas là pour la remplacer mais pour la compléter dans un grand nombre de cas.

Comme nous avons pu le constater, il est plus que probable qu’un fort pourcentage de pathologies, dues à l’altération du système réparateur, ait une origine psychologique. Il peut être bénéfique, en plus du traitement médical adapté, d’apporter une correction psycho-émotionnelle. La guérison n’existe pas : la clef, c’est l’autoguérison. Le rôle du médecin et du thérapeute est de mettre le patient dans les meilleures conditions pour qu’il puisse se restaurer. Mais encore faut-il qu’il le puisse et qu’il le veuille, qu’il y soit prêt ! Dans le cas contraire, il sera plus judicieux de se contenter de ne traiter que les effets.

L’urgence est toujours la priorité de l’action à engager. La survie du patient doit décupler les forces et les énergies du corps médical : celles des médecins qui ont les moyens et les compétences pour répondre à une telle situation ; celles des chirurgiens qui peuvent agir sur la perturbation structurelle et fonctionnelle ; celles des psychiatres dans le cas d’un dysfonctionnement psychiatrique aigu. Il en est une autre qu’il faut retenir, c’est la douleur car, tant qu’elle persistera, elle ne permettra pas au patient de progresser et de retrouver une forme de bien-être.

La maladie est la réponse prioritaire de l’allopathie qui a tout ce qu’il faut comme molécules pour rééquilibrer chimiquement les dysfonctionnements. Mais chaque fois que cela est possible, ne vaut-il pas mieux traiter l’homme et rechercher la cause du dysfonctionnement, le robinet qui fuit, plutôt que de se contenter de vider le seau comme on le fait trop souvent ?

N’opposons pas les diverses voies de la médecine mais utilisons les au mieux de leurs spécificités et de leur complémentarité. Ne cherchons pas à opposer les thérapeutes cliniciens aux thérapeutes des émotions mais invitons-les à collaborer. Il ne doit y avoir ni exclusive ni exclusion, mais favoriser les compétences des uns et des autres pour donner au malade les meilleures chances de se rétablir et de tendre vers son harmonie.

M. atteinte de polyarthrite rhumatoïde avait une vitesse de sédimentation de 80 ! Des analyses faites après une séance de RSP montrèrent un taux divisé par deux qui, quatre mois plus tard, se maintenait à ce niveau. Quant à E, sans changement de son traitement, pour un diabète de type 2, elle a vu son taux d’hémoglobine glyquée s’améliorer à la surprise de son médecin traitant. Et puis Tom a abaissé, sans traitement chimique et seulement avec de la RSP, son taux de cholestérol de 2.04 à 1.4 en moins de trois semaines là encore au grand étonnement de son médecin !

C.Bykov – L’écorce cérébrale et les organes internes – Editions en langues étrangères – Moscou – 1956

Présentation de la RSP par diaporama