La gestation se poursuit jusqu’à la naissance en alternant des moments de joies et d’autres de souffrances et de doutes. Les moments de joie et de bonheur nourrissent l’épigénome de programmes positifs. Les conflits affectifs professionnels, matériels, logistiques, s’impriment à des degrés divers selon le ressenti de la maman. Les échographies permettent de passer du rêve à la réalité et révèlent aux parents l’apparence du petit corps. Au fil des examens apparaissent les premiers cheveux, les vaisseaux sanguins, l’ossification du squelette, le cerveau, les organes, le sexe…

Mais elles peuvent aussi engendrer le doute sur l’intégrité du fœtus : une nuque un peu grosse, un battement cardiaque irrégulier… L’inquiétude s’installe, laisse rapidement la place à l’angoisse alors que la vie cesse de dérouler ses secondes dans l’attente d’examens complémentaires. A la suite d’un nouvel examen, si l’issue est favorable, la pression baisse mais les traces de la peur initiale resteront à jamais ancrées dans la matrice.

Cette matrice est composée de toutes les informations génétiques ainsi, qu’au fil des mois et des années, de toutes celles liées à l’apprentissage. La période de gestation en est la première couche et n’est pas exempte de désordre. Ainsi, Jeanne, une infirmière enceinte de cinq mois, est amenée à débrancher un patient en état de mort clinique. A la naissance, son fils présentera un torticolis congénital qui disparaitra dès qu’elle en aura fait le lien et se sera libérée de ce souvenir-programme, son enfant portant les traces d’un conflit paradoxal : donner la mort à l’un, la vie à l’autre.

Il serait trop long d’établir un catalogue « perturbateur » pendant la période de gestation. Mais la RSP a les moyens d’identifier ces impacts lorsque ces programmes sont activés. L’enfant qui va naître a déjà une histoire à « raconter ». Au cours du module 3 de la formation