L’appareil urinaire commande à tous les processus liquidiens de l’organisme. Il est constitué de deux reins, deux uretères, de la vessie et de l’urètre. Selon les scientifiques, seuls 35 % du million de néphrons effectuent la tâche qui est assignée à cet organe, le reste constituant une réserve pour que le rein puisse continuer à nettoyer le corps, même dans les situations d’urgence.
Leur rôle est d’assurer la filtration glomérulaire du sang qui va déterminer ce qui sera éliminé par l’urine – 1.5 litre par jour de substances non nécessaires pour l’organisme comme l’urée ou l’acide urique – et ce qui sera réabsorbé dans l’organisme – l’eau, le glucose, le sel, les acides aminés, l’urée, l’eau, les peptides, les ions… – Enfin, la sécrétion tubulaire qui apporte à l’organisme divers ions et de la créatinine, a deux effets : l’épuration de certaines substances et la régulation du PH. Les reins ne se régénérant pas, c’est à partir de la quarantaine que débute le processus de leur réduction annuelle de 1 %.
En avançant dans l’âge, les reins deviennent moins performants et peuvent être affectés par des infections bactériennes (glomérulonéphrites), des pathologies générales (diabète), des néphropathies interstitielles (pyélonéphrites dues au colibacille Escherichia coli), des calculs ou kystes, des insuffisances rénales chroniques (néphro-angiosclérose) qu’il convient de traiter médicalement ou chirurgicalement en fonction des cas. Ils sont associés à la moelle et aux os. Avec le vieillissement, l’arthrose et la déminéralisation peuvent s’installer.
Avoir les reins solides est l’expression populaire qui traduit le mieux la symbolique de cet organe qui confère la force, la puissance, la volonté, le courage, le potentiel, la sérénité, la témérité, la cohérence et donnent de l’assurance. En déficience, la dévalorisation, le sentiment d’impuissance, l’insécurité prédominent.
L’approche RSP vise à identifier le robinet psycho-émotionnel qui fuit pour éviter l’installation d’un désordre qui pourrait s’avérer chronique et récidiver – le seau qui déborde – en complémentarité avec les traitements médicamenteux.