Une histoire d’hallux valgus
Myriam avait été opérée d’un hallux valgus neuf mois auparavant qui ne cicatrisait toujours pas. Son chirurgien lui prescrivit des séances d’ultra-sons. La secrétaire me présenta l’ordonnance et ma première réaction fut de refuser de la recevoir du fait de la cotation ridicule de cet acte. Et puis mon envie d’en savoir un peu plus sur ce qui se cachait, derrière le « pourquoi » pris le dessus.
Quelques séances de RSP suffirent non seulement à faciliter la cicatrisation mais aussi à la libérer d’un programme perturbateur bloquant son envie d’avoir un bébé !
Deux méridiens se situent au niveau du gros orteil, ceux de la Rate et du Rein. En RSP, ils ont en commun d’être rattachés à l’élément Eau, représentant la force, la puissance, l’ancestralité et la force de vivre. Dans le cas d’une déficience, le manque de confiance et d’assurance prédomine ce qui est souvent le cas chez les sujets présentant des hallux valga.
Chez Myriam, nous avons retrouvé le décès de sa maman alors qu’elle avait huit ans, puis la vie avec sa belle-mère jusqu’au décès de son papa à l’âge de quinze, enfin un avortement à vingt-quatre. Le point commun, le fil rouge, était celui de la mort et ses réactivations.
Voilà trois années qu’elle essayait d’avoir un bébé avec son compagnon, un de mes amis. Au bout de quelques séances de RSP « localisé » le processus de cicatrisation tissulaire fit son œuvre et quelques semaines plus tard, elle m’annonça être enceinte.
Beaucoup de nos maux physiques sont des signaux que notre inconscient nous adresse pour nous dire « occupe-toi de toi ». Essayer de comprendre le « pourquoi » élargit le champ des réponses à apporter. C’est ce que propose la RSP : donner aux thérapeutes des moyens d’investigation supplémentaires pour proposer des réponses adaptées.
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