Toute rééquilibration d’un désordre psychosomatique passe par la prise de conscience de la relation qui existe entre les maux dont nous souffrons (le seau qui déborde) et les programmes engrammés dans le passé qui ont été réactivés (le robinet qui fuit).
Cette prise de conscience va passer par des mots que le thérapeute va proposer à son patient. Ces mots ne sont pas le fruit du hasard mais correspondent à un mode émotionnel précis en rapport avec l’émotion et l’organe en souffrance de même que la latéralité.
Ainsi, une douleur d’épaule à droite à vibration émotionnelle, chez un droitier, a fortes probabilités de signifier un conflit avec une personne du sexe masculin qui n’est pas exprimé. Cette même douleur à gauche serait en rapport avec une personne du sexe masculin.
Ce conflit peut être aggravé par la culpabilité (c’est de ma faute) ou par une anticipation (la peur de ne pas y arriver) avec pour conséquence un manque (insatisfaction). Il peut encore être décliné en fonction de l’élément énergétique en déficience : la colère avec le Bois – la carence affective avec le Feu – le mal-être avec la Terre – la frustration, la tristesse ou le silence avec le Métal – la dévalorisation ou le sentiment d’impuissance avec l’Eau.
Il peut être précisé par la COM et son organe, support d’un mode de comportement. Au niveau de l’épaule, les muscles les plus souvent en souffrance sont les biceps (en avant) en rapport avec le Feu (affectif) et l’Eau (manque d’assurance) ; le supra-épineux (face supérieure) qui signe le silence, le non-dit avec le Métal le fait de ne pas pouvoir s’exprimer avec l’Eau (manque de force) ; Une douleur postérieure intéresse le sous épineux (vide affectif), le sous-scapulaire (doute, échec, manque de confiance) ou encore le sentiment d’injustice avec le grand-dorsal et le grand-rond associés au Bois.
Sans mettre des mots sur les maux, il ne sera pas possible d’activer le processus de cicatrisation psychique, indispensable lors d’un dysfonctionnement psychosomatique.
Dans le cas d’un désordre plus complexe associant des maux physiques avec des conflits émotionnels, le protocole bilan-traitement est recommandé pour mettre à jour les robinets qui fuient et donner plus de moyens au patient pour qu’il puisse s’en libérer. Il est efficace dans le cas d’allergies non atopiques, de pathologies de type inflammatoire ou chronique, de mal-être, de déprime, de comportement dérangeant…
L’écoute prend en compte une vingtaine de perturbations de type émotionnel ce qui nous donne un vivier de cent vingt informations dans lequel nous allons puiser pour en tirer l’essentiel, sous forme de synthèses.
Ces synthèses visent à simplifier les informations de type énergétique, émotionnel, organique avec les COM et événementiel pour l’aider à mieux identifier les programmes perturbateurs par des mots simples. Leur but est de faciliter la compréhension du comportement perturbateur, d’aider à réduire ou mieux à fermer le robinet qui fuit pour mettre en place, dans une situation analogue, un autre programme dit « positif ou bénéfique ».
Exemple : l’élément énergétique Bois
- Sa symbolique : la forêt dense qui ne donne pas d’information sur le futur, Son action perturbée : difficulté à se mettre en route par manque de repère
- Sa représentation anatomique : les muscles qui permettent l’impulsion
- Son organe sensoriel : la vision, donc pas de repères vers lesquels se diriger
La synthèse émotionnelle apporte son lot d’informations
- « Je m’en veux » avec la culpabilité
- « Je ne vois pas comment y arriver » avec la croyance
- « La peur du devenir » avec l’anticipation subie
- « La colère et l’injustice » en insatisfaction
Les Com avec leur organe associé précisent l’émotion. Ainsi un duodénum (le deux de nous) représente l’équipier, l’autre, alors que les gonades spécifient la personne du sexe opposé. L’estomac (en dehors de toi et de moi), s’attache aux problèmes matériels, financiers, professionnels et le poumon (tout en moi) signe un non-dit important…
La synthèse événementielle permet d’identifier la date du premier impact du programme perturbateur en précisant le type de conflit ressenti ainsi que les dates de sa réactivation.
Tous ces mots concernent le programme perturbateur. qu’il suffit de positiver pour proposer le programme bénéfique, programme qui tient en un, deux voire trois mots maximum. Plus le message est simple et plus il est efficace. Nous verrons dans un prochain article comment se l’approprier et en faire bon usage.
Sans mettre des mots sur les maux, il ne sera pas possible d’activer le processus de cicatrisation psychique, indispensable lors d’un dysfonctionnement psychosomatique.