Dans des articles précédents, on a pu voir que notre histoire commence au moment où le spermatozoïde, porteur de l’histoire génétique du clan paternel, se forme et où l’ovocyte, porteur de celle du clan maternel, se mature, soit, selon les embryologistes 68 à 72 jours avant la conception. C’est ce qu’on appelle la préconception. La conception est la véritable naissance, celle où les deux clans se rencontrent et créent notre unicité avec un logiciel de fonctionnement et de comportement intégré dans le génome.

Certains événements ressentis pendant la vie intra-utérine peuvent modifier l’expression des programmes originels jusqu’à les rendre inopérants et remplacés par des programmes perturbateurs enregistrés dans l’épigénome, autrement dit dans l’inconscient. Quand sur le clavier d’ordinateur on appuie sur la touche A, c’est le A qui s’affiche à l’écran. Donc, chaque fois que la personne se retrouvera confronté à une de ces situations, elle reproduira toujours la même suite de stratégies qui l’amènera à avoir toujours le même résultat.

Le point d’impact le plus souvent identifié s’inscrit autour des trois premiers mois de la conception. A chaque nouveau démarrage, ce programme pourra être activé. La naissance « républicaine » est celle de l’arrivée dans le monde sensoriel, 6-7 ans celle de la découverte de son Moi, la puberté celle de l’autre qui débute la période de procréation qui s’étend jusqu’à l’andropause ou la ménopause, début d’une nouvelle tranche de vie. Ce cycle de démarrage est très souvent perçu en RSP.

Exemple : Des couples n’arrivent pas à concevoir alors que les outils génitaux sont en bon état de marche. Ils ont alors la possibilité d’effectuer le parcours des FIV qui n’obtient que 20 % de taux de réussite. Ils ont aussi la possibilité de suivre un autre parcours, celui de l’adoption. Pour certains, c’est une libération et vivent ensuite une grossesse naturelle ! Les thérapeutes RSP ont à leur actif beaucoup de naissance favorisée par la libération de programmes perturbateurs.

La RSP permet d’identifier la période d’impression du blocage primaire, le programme perturbateur inscrit dans l’épigénome, et celles où ils ont été réactivés.  Il serait bénéfique, pour le patient, de pouvoir l’aider à se libérer de ses « entraves émotionnelles » pour lui permettre de mettre en place un mode de comportement tendant vers plus de bien-être.