L’Organisation mondiale de la santé définit le burn-out comme « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Ce trouble psychique résulte d’un stress chronique dans le cadre de l’activité professionnelle chez certaines personnes évoluant dans des conditions frustrantes et démotivantes qui entrainent un sentiment d’échec et des difficultés à se concentrer. Il s’installe progressivement par des signes physiques tels que la fatigue, des maux de dos, de ventre… et des signes psychiques comme de l’anxiété, une tendance à s’isoler, un sentiment de ne pouvoir contrôler les événements.

Le burn-out correspond bien à une situation d’encrassage dont les conditions de travail prennent une bonne part chez les personnes fragilisées. Mais fragilisées par quoi ? Chez un grand nombre de patients, hommes et femmes suivis en consultation, on retrouve le même sentiment précédent l’installation du burn-out : le vide affectif au sein de la vie du couple. Ce vide et cette non-reconnaissance impactent le patient à petit feu et le fragilisent à bas bruit.

L’approche RSP, qui vise à aider le patient à se restaurer en se libérant de programmes perturbateurs, peut lui éviter d’en arriver à cet état pathologique mais aussi à l’aider à se restaurer en sortie de crise. La RSP ne traite pas la pathologie mais aide le patient à se restaurer, à devenir acteur de sa guérison, à condition qu’il en ait les moyens, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il se trouve « au fond du trou ».

Pour en sortir, il est conseillé d’en identifier la ou les causes et l’approche comportementale est particulièrement indiquée, tout ce que propose la RSP par son écoute et les pistes de résolutions adaptées au cas par cas.