Une fois la filtration du sang effectuée, les reins déversent, par les uretères, l’urine qui est stockée dans la vessie. La vessie est une poche musculaire constituée – d’un dôme, qui sert de réservoir entre chaque miction, – et d’un col qui s’ouvre sur l’urètre. Il permet de retenir les urines grâce à un muscle circulaire entourant l’urètre, le sphincter urétral. Sa paroi est constituée entre autres d’une couche musculaire, le détrusor, qui forme le sphincter interne de l’urètre. Sa capacité de stockage est de 700 à 800 ml. Le réflexe de la miction se déclenche à partir de 200 à 400 ml par la contraction du détrusor et le relâchement du sphincter interne lorsque le cortex cérébral permet le relâchement volontaire du sphincter externe de l’urètre.
La vessie peut être affectée par des pathologies comme – l’incontinence urinaire (fuites d’urine), – la dysurie (insuffisance du débit urinaire), – la cystite (inflammation Infectieuse ou interstitielle) – ou le cancer.
En médecine énergétique, la vessie assure la séparation des eaux et de la terre, Elle assure la répartition qui détermine les territoires secs ou irrigués et les chemins des eaux, les divisions territoriales. Organe de l’élément Eau, elle permet, comme un miroir, de voir la réalité telle qu’elle est, claire, pure, sans illusions et sans crainte, en rapport avec ses objectifs et ses plans. En déficience, elle signe une difficulté à marquer son territoire, à atteindre son objectif par manque de clarté, de lucidité.
Le sphincter urétral a les mêmes spécificités à savoir le marquage du territoire qui peut l’être par un manque d’assurance ou l’impossibilité d’y parvenir, la difficulté à s’affirmer.
L’approche RSP vise à identifier le robinet psycho-émotionnel qui fuit, s’il y a lieu, pour éviter l’installation d’un désordre qui pourrait s’avérer chronique et récidiver – le seau qui déborde – en complémentarité avec les traitements médicamenteux.