La grande majorité de nos maux et dysfonctionnements ne sont pas primaires mais la conséquence d’un encrassage physiologique dû à des conflits émotionnels. Bien sûr, il convient d’y apporter une réponse médicale pour éviter qu’ils ne s’aggravent. Mais dans ce cas, son action ne sera peut-être qu’un pansement. De nombreuses recherches de Freud à Kandel, en passant par toutes ces études émanant des universités américaines et validées par l’IRM, ont montré le lien qui existe entre le corps physique et le psycho-émotionnel. La réponse médicale s’avère essentiellement verticale – la science, la science, la science – alors que la psycho-émotionnelle est plus horizontale – l’être humain dans son environnement. C’est pourquoi il est intéressant, quand c’est possible, de les associer.

Le système génito-urinaire, issu du cordon néphrogène du mésoblaste intermédiaire, se compose de plusieurs organes aux fonctions bien définies que ce soit la filtration, l’évacuation des déchets liquides de l’organisme, ou la production d’hormones. L’organe majeur en sont les reins qui filtrent et épurent jusqu’à 180 litres d’ultrafiltrat plasmatique, dont 99 % sont réabsorbés dans l’organisme, le reste se transformant en 1.5 litre d’urine évacuée chaque jour. Cette dernière est stockée dans la vessie avant d’être évacuée par l’urètre. Les glandes surrénales produisent des hormones indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et des hormones sexuelles qui agissent sur l’appareil reproducteur, les gonades, l’utérus, la prostate, le sphincter génital et les glandes mammaires en marge.

Le fonctionnement du système génito-urinaire est énormément impacté par le psycho-émotionnel. N’apporter que des réponses structurelles, en vidant le seau, s’avèrera insuffisant car le robinet qui fuit continuera de le remplir. Les fiches qui suivront serviront de pistes qui faciliteront le dialogue entre le patient et le thérapeute pour que ce dernier puisse mieux discerner l’approche la plus adaptée au cas présenté.