Beaucoup de nos maux ne sont en fait que des messages envoyés par notre inconscient qui nous alerte et invite à nous occuper de nous. Le docteur Bruce Lipton, reconnu mondialement pour ses travaux sur la nouvelle biologie et l’interaction entre la science et l’esprit, avance que nous n’utilisons tout au long de notre existence que 5% de notre conscient, tout le reste est l’affaire de notre inconscient et de notre subconscient.
Aussi, lorsque le patient se décide à prendre un rendez-vous, il le fait en toute conscience : douleur, mal être… En même temps, il active dans son inconscient des programmes en rapport qui ont été refoulés, enregistrés et stockés (cf. Erik Kandel). La censure entre l’inconscient et le subconscient ne laisse filtrer que ce qu’il est prêt à laisser passer. C’est pourquoi plusieurs séances seront nécessaires pour se libérer d’un conflit.
Comme tout corps vivant, les tissus de notre organisme émettent des vibrations. La RSP s’appuie sur la notion d’onde vibratoire qui se déplace le long de nos tissus – et non de micromouvement. C’est le concept retenu par le CNRS, lors d’une étude effectuée dans ses locaux, avec ses trois composantes : longitudinale, verticale, rotatoire. Il est important de former la main pour qu’elle puisse la percevoir.

Si la zone écoutée est saine, on ne ressent rien car la composante verticale de l’onde vibre sur une longueur d’onde uniforme. En revanche, en cas de désordre, il est possible d’identifier rapidement sa nature. Proche du corps (dans les 5-6 cm), elle signe un dysfonctionnement physique et structurel traduisant une intoxication (poison ou allergie), un traumatisme ou un encrassage (homéostasie). Plus éloignée 6-16 cm (environ) elle est en rapport avec une perturbation de type onde (tellurique, électromagnétique, cosmique, cosmo-climatique). Enfin, au-delà de cette distance, elle est la manifestation d’un conflit psycho-émotionnel.
C’est là que l’écoute RSP trouve tout son sens. Le thérapeute va ainsi être guidé dans sa démarche par les informations recueillies :
- Est-ce simplement mécanique ou structurel (20 à 25% des cas) ou est-ce émotionnel et mental ?
- Faut-il s’attacher à la zone douloureuse (bien évidemment) ou prioritairement se rendre au niveau du blocage primaire ?
Fort d’une approche de diagnostic, il est alors possible de mettre en œuvre le protocole adapté en s’appuyant sur le message reçu et non seulement pratiquer une technique parce qu’elle correspond à la zone en souffrance. Pour le thérapeute, voilà un moyen d’élargir sa palette thérapeutique pour pouvoir répondre au mieux, plus facilement et plus rapidement, aux demandes de ses patients.

