- 361 – A propos de la synthèse énergétique RSP
- 362 – A propos de la synthèse émotionnelle RSP
- 363 – A propos de l’apport des COM dans la synthèse émotionnelle RSP
- 364 – Le constat et le message positif RSP
- 365 – A propos de la synthèse événementielle RSP
- 366 – Le message positif et l’ancrage RSP
361 – RSP et synthèse énergétique
Lors de la synthèse énergétique RSP, nous pouvons utiliser plusieurs pistes avec des mots qui vont de la symbolique à l’organe des sens en passant par l’action perturbée par ou la représentation anatomique. Seul le ou les deux éléments énergétiques qui émergeront de la synthèse seront pris en compte.
La symbolique, une métaphore
La première information fournie par chacun des éléments énergétique est sa symbolique qui, par le biais d’une métaphore, peut éclairer le mode de comportement dérangeant sans être agressif car d’une certaine neutralité. Exemple : dans le cas du Bois, elle représente le jardin anglais où tout déplacement est configuré pour se rendre à l’endroit désiré car il est possible de le visualiser. Dans le cas d’une déficience, on se retrouve dans la situation de devoir traverser une forêt sombre sans savoir ce qui va se passer. C’est dans ces bois que se cachaient les brigands et les bandits qui cherchaient à détrousser les caravanes qui les traversaient d’où l’incertitude quant au futur.
Chacun des éléments énergétique a sa symbolique. Celle du Feu est ce coin de cheminée, lieu de convivialité, de chaleur et d’échange. Son désordre est l’incendie qui détruit tout sur son passage, comme la passion. Gaïa est la Terre nourricière et la statue de Rodin représente bien la pensée, la réflexion, qui sont du ressort de la Terre. La cotte de maille est la symbolique positive du Métal qui permet de se protéger mais aussi de bénéficier d’une certaine liberté. Dans le cas contraire, c’est l’armure qui nous protège excessivement et rend tout mouvement difficile. Enfin, la symbolique de l’Eau est l’eau calme qui apporte et la vie et la sérénité. Sa déficience signe l’épuisement, la noyade et la mort avec la tempête.
L’action perturbée en RSP
Les éléments sont associés à des actions qui peuvent être combinées à leur organe sensoriel. Celle du Bois est la mise en route, le démarrage. Dans le cas de sa déficience, le patient fait du sur place. Il ne voit pas où aller car il a du mal à se projeter dans le futur, faute de repères pour pouvoir identifier la direction à prendre. C’est pourquoi nous l’invitons à s’approprier le mot “projet“, le starter du démarrage, et, par la visualisation, le fantasme et l’imagination, à se projeter dans le futur en identifiant les repères qui lui permettront de se diriger vers l’endroit désiré. Et puis nous allons l’inviter à se regarder dans un miroir en portant sur lui un regard bienveillant car avec le Bois, il n’aime pas se regarder. Le regard des autres n’est pas celui que l’on croit, c’est le nôtre. Nous percevons, à travers leur regard, la représentation que nous avons de notre propre image. La modifier avec l’exercice du miroir amènera de l’apaisement et une certaine sérénité vis-à-vis de l’autre.
L’action perturbée du Feu est sa difficulté, une fois qu’il s’est mis en route, d’avancer par manque d’énergie. En fait, il s’agit surtout d’un manque de reconnaissance : il ne se croit pas reconnu, pas aimé parce qu’il ne se reconnait ni ne s’aime pas lui-même. Pourquoi ne pas lui proposer de devenir ou de redevenir son ami et favoriser la caresse plutôt que le coup de poing. Celle de la Terre est de ne pas savoir faire, par manque de confiance, ce qui entraine un déséquilibre et un mal être. L’inviter à faire confiance à son subconscient et faire comme il le pense en verbalisant “Je suis intéressant” permet de mettre son cerveau en position d’ouverture et d’entrevoir la manière la plus adaptée pour répondre à la situation qui se présente. La difficulté à s’exprimer, mais aussi à s’accepter tel quel, relève du Métal (Moi-Toi). Pourquoi ne pas chercher à se libérer soi-même en écrivant, sans se censurer, à la personne à qui on a des choses à dire, sans pour autant envoyer la lettre. Et la reprendre autant de fois qu’il sera nécessaire jusqu’à ce que l’on soit en accord avec chacun des mots écrits. C’est la voie de la libération.
L’homme debout, bien campé sur ses membres inférieurs, qui fait face à l’autre est la représentation de l’Eau. Sa déficience le dévalorise, lui donne un sentiment d’impuissance et l’incite à s’effacer. la piste la plus appropriée pour modifier son comportement est la métaphore de la carte du monde, Moi et l’Autre. Elle nous rappelle que nous sommes unique avec notre histoire génétique – le spermatozoïde est porteur de l’histoire du clan paternel et l’ovocyte celui du clan maternel – mais aussi notre propre histoire. Elle est l’interprétation de nos expériences vécues et des situations rencontrées, des programmes liés à notre culture, notre éducation, notre environnement, nos attentes… que notre cerveau à traité, interprété et chargé de significations, d’émotions mais qui ne sont que nos représentations et non une vérité. Faire remarquer à notre patient qu’il a ses propres expériences et des compétences, certes différentes de l’Autre mais pas moins excellentes, doit l’inciter à se redresser, à rester debout et à ne plus subir. Il peut proposer ses propres représentations : si l’Autre est d’accord pour échanger, les deux vont s’enrichir ; s’il ne l’est pas, notre patient restera debout.
La synergie en RSP
La naissance et le jeune enfant (Bois) précèdent l’adolescence (Feu) qui conduit à l’adulte et à la maturité (Terre). Puis la vie décline en vieillesse (Métal) avant de trouver la mort (Eau) qui permet de donner la vie.
Le matin s’associe au Bois, midi au Feu, l’après-midi à la Terre, la fin d’après-midi et le début de soirée au Métal, la nuit à l’Eau.
L’homme entrevoit son projet (Bois), le fait progresser et avancer (Feu), puis il réfléchit à la meilleure façon de le réaliser (Terre). Il doit donc faire des choix (Métal) et arrêter sa décision (Eau).
362 – rsp et synthèse émotionnelle
Cette synthèse émotionnelle en RSP est à la fois complexe par le nombre d’informations et simple en en tirant l’essentiel. On peut l’aborder sous sa forme globale ainsi que sous celle de ses spécificités.
I – Synthèse globale
Une déficience des émotions produites – culpabilité et croyance – révèle une exagération de la situation. Le patient veut tout contrôler : l’inviter à lâcher prise, à faire un peu de chaise longue, à devenir plus cool, s’avère être la plus sage des pistes à proposer.
Dans le cas opposé, celui des émotions subies – manque et peur -, il ne maitrise pas sa vie et demande à d’autres de le guider. La métaphore du “véhicule de vie” est tout à fait adaptée. Notre patient peut demander à un « autre » qu’il aura choisi de prendre le volant quand lui occupe le siège du passager. Puis en avançant, en prenant plus confiance, il échange de place et prend le volant, l’autre se trouvant alors passager. Plus tard, ayant gagné en assurance, il pourra inviter le passager à descendre du véhicule et poursuivre sa route tout seul.
II – Synthèse spécifique
Elle s’attache à identifier quelles sont les émotions – culpabilité, non croyance, peur, manque insatisfaction – déclinées avec les Cinq Eléments qui sont en déficience. Une fois ces dernières isolées, un message peut être construit et des pistes, en fonction de la situation présente, proposées pour donner au patient des voies de libération.
La culpabilité
Dans notre société judéo-chrétienne, la culpabilité prédomine. C’est pourquoi avec la RSP, nous cherchons avant tout à amener le patient à relativiser ses jugements, ses objections, à le réinstaller dans son cadre environnant afin qu’il puisse se libérer d’une partie de la vision négative qu’il peut avoir de lui-même. Une décision prise ou un acte effectué ne peuvent se dissocier de l’environnement dans lequel il se trouve à ce moment-là. Une fois la situation identifiée, on peut l’inviter à la revisiter, à comprendre pourquoi il a eu cette réaction – et non pas à se juger – et envisager un autre mode de comportement qui lui paraisse plus conforme à ses aspirations pour y répondre. Ainsi, il enrichit sa palette comportementale qui pourrait lui permettre, plus tard, dans une situation analogue, à réagir différemment.
La croyance négative
Combien de fois avons-nous pensé que nous ne pourrions pas arriver à atteindre l’objectif que nous nous étions fixés ? Peut-être n’étions nous pas en mesure de discerner la façon de faire (Terre), de voir comment nous y prendre (Bois), de manquer de clarté ou de force (Eau), de faire le bon choix (Métal) ou tout simplement de ne pas en avoir envie (Feu). Nous pouvons regarder un peu derrière nous et nous rappeler ce que nous avons déjà réussi dans notre vie et comment nous nous y sommes pris.
La peur
La peur est inhérente à la vie. René Char, ce poète et résistant français, a écrit que « le changement est la seule permanence au monde ». Des études ont montré que si nous n’avions pas peur, nous ne vivrions pas plus d’un quart d’heure, le danger étant tout autour de nous à chaque moment de la journée. Elle peut se décliner en fonction des éléments énergétique en peur du futur (Bois) d’avancer ou de ne pas être reconnu (Feu), de mal faire (Terre), de s’exprimer (Métal) ou la crainte et l’insécurité (Eau). Comme tout changement est source de peur, nous avons deux possibilités : ne rien faire et rester immobile comme l’écrit Einstein « fais ce que tu as toujours fait, tu auras les résultats que tu as toujours eu » ou encore Shakespeare « Nos doutes sont des traîtres, et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon, parce que nous avons peur d’essayer » ou bien bouger.
Pour rester en vie, nous sommes obligés de bouger, d’avancer, d’évoluer. Mais le changement nous fait affronter l’inconnu qui génère de la peur, cette peur négative qui nous fait rester dans la situation insatisfaisante dans laquelle nous nous trouvons du fait de beaucoup de résistances. Elle nous laisse dans l’immobilisme. La peur positive, celle qui nous donne envie d’aller vers un état désiré nous fait l’affronter en la décortiquant. En effet, la peur est une émotion mixte qui cherche à nous berner, à nous tromper. Il s’agit d’identifier chacune des peurs simples qui y sont associées car à ce niveau, une issue peut être apportée. Si je souhaite changer de travail, par exemple, je vais tout d’abord mettre en exergue le danger que cela va créer : situation sociale, financière, familiale… Mais si je décortique chacun de ces éléments et que j’y apporte des voies à envisager, je vais non seulement atténuer ces peurs mais elles vont m’aider à me projeter et à envisager les moyens à utiliser pour réussir dans mon entreprise.
Le manque ou le besoin : une insatisfaction
Très souvent, ces manques ne sont que les conséquences d’une situation qui se traduisent par des colère ou sentiment d’injustice, carence affective ou mécontentement, mal être ou contrariété, tristesse, frustration ou intériorisation ou encore dévalorisation et sentiment d’impuissance. Conséquences ? Si la culpabilité et la peur de ne pas y arriver ont été atténuées et réduites, voire supprimées, il n’y aura plus de conséquences. C’est la raison pour laquelle en RSP, nous ne nous étendons pas dessus et privilégions l’exploration des trois premiers types d’émotion.
363 – l’apport des Com dans la synthèse émotionnelle
Le rôle des Com est d’apporter une précision à l’émotion pour l’éclairer. Chacune des trente est associée à un organe et donc porteuse d’un message comportemental, une information précieuse. Ainsi le cœur est le support d’une souffrance affective, le duodénum (le deux de nous) se rapporte à l’autre, l’équipier, alors que la gonade (ovaire, spermatozoïde) se rapporte à une personne du sexe opposé. La rate en déficience signe un échec, un doute , un manque de confiance. Il est possible de lui opposer le processus inverse en lui parlant de réussite. Quant aux surrénales dont le rôle est de défense l’organisme contre toute inflammation et infection, qui se traduit comportementalement par la fuite, le renoncement, la résignation, lui proposer d’oser aller vers son objectif est la voie la plus appropriée.
364 – le constat et le message positif
A ce stade, trois synthèses ayant été étudiées, il est temps de synthétiser à son tour le message positif en un, deux ou trois mots. L’Excellence étant la simplicité” la RSP est à la pointe. C’est aussi le moment de proposer, si la situation le commande, quelques outils supplémentaires pour mieux éclairer le patient et l’aider à se libérer.
Le cadre de référence
Nous construisons notre cadre en observant le monde dans lequel nous vivons que ce soit par objection-opposition ou par modélisation. Trop étroit, nous en seront prisonnier et le faire sauter sera catastrophique car nous ne pourrons exister. Nos premiers modèles sur lesquels nous focalisons nos radars sont nos parents en cherchant à reproduire leur gestuelle, leur façon de faire, leurs attitudes… Un peu plus tard, nous poursuivons notre apprentissage pour nous mettre en accord avec nous-même, construire notre charpente et acquérir la majorité des critères qui seront à la base de notre personnalité. Puis nous l’élargissons en prenant en compte les règles des clans de nos amis, n’hésitant pas à nous opposer à celles de notre famille même si au fond de nous-même nous savons que ce n’est pas forcément bénéfique. A chaque fois, ce sont de nouvelles expériences qui l’enrichissent et pour lesquelles nous pouvons faire un tri : celle-ci m’est positive, je la garde, celle-là non, je ne recommencerai pas. Et puis, en arrivant à l’âge adulte, à une certaine maturité, nous serons en mesure de conserver les expériences issues des clans familiaux et amicaux qui nous paraitrons comme les plus profitables à notre personnalité.
La RSP vise à aider le patient à élargir son cadre s’il est trop étroit, à le réduire s’il tend à perdre ses limites. Le cadre est intéressant quand une personne se sent un peu frustrée de ne pouvoir évoluer à cause d’une autre, bien souvent le partenaire. En lui expliquant que si elle décide d’attendre que l’autre veuille bien bouger, il n’y aura pas d’évolution. Si elle se décide, elle, à bouger, et donc à modifier son comportement, l’autre personne va se sentir en danger, perdant ses repères qui lui permettaient d’être “tranquille”. Dans une grande majorité des cas, l’autre va à son tour bouger et évoluer.
Les critères de réussite
C’est à l’Université de Santa-Cruz en Californie que John Grinder – linguiste et docteur en psychologie – et Richard Bandler – mathématicien et docteur en psychologie – se sont intéressés, dans les années 1970 , à la façon dont nous apprenons, communiquons, agissons pour réussir. En synthétisant toutes les informations recueillies auprès d’un millier de personnes observées, ils ont retenu que la flexibilité comportementale et la capacité à atteindre un objectif étaient des critères communs aux principaux acteurs.
La flexibilité comportementale correspond à un comportement susceptible d’être modifiée en fonction d’une situation donnée. Pour aller d’un endroit à un autre, la ligne droite n’est pas forcément la plus rapide car des obstacles peuvent se trouver sur sa route. Il s’agit alors de changer de stratégie et de trouver une autre voie pour atteindre le point d’arrivée. De même, certains combats sont inutiles et il vaut mieux les éviter. Changer de route ou éviter un échange inutile n’est pas un échec, mais face à l’imprévu il convient d’adapter son comportement car l’objectif à atteindre est plus important que le chemin pour y parvenir. Il peut être bénéfique d’écouter notre ressenti, nos émotions et de les considérer comme des indices importants pour éviter de se retrouver en situation inconfortable. L’observation du comportement de l’autre peut nous aider à adopter une attitude plus neutre que celle que nous aurions voulue. Enfin, l’écoute active réside dans la capacité à écouter à un niveau plus intuitif, au-delà du cerveau. Elle favorise la communication entre deux personnes en adaptant son écoute à son interlocuteur sans jugement ni préjugé. En prenant un peu de distance, nous nous sentons plus libre de nous exprimer et d’agir.
La capacité à atteindre un objectif nécessite de répondre à un certain nombre de critères. Il est possible de les aborder avec le patient pour lui faire entrevoir comment réussir. Et tout d’abord faire le distinguo entre l’idéal et l’objectif. L’idéal est une étoile dans le ciel qui nous donne la direction désirée mais qui sera très difficile à atteindre et source d’insatisfaction. L’objectif est plus terre à terre mais, à condition de respecter les différentes étapes, source de satisfaction.

Les critères :
- doit être formulé en termes positifs
- précis et spécifiques
- sous le contrôle de la personne
- réaliste en tenant compte des contraintes personnelles, organisationnelles et des capacités
- contextualisé : où et quand ?
- testable : ne pas sauter d’étape
- écologique en évitant les désordres personnels ou environnementaux
- avoir du sens : qu’apporte-il à la personne ?
365 – rsp et synthèse événementielle

Cette synthèse permet d’identifier l’apparition du premier impact, celui qui a initié l’installation du programme perturbateur, représenté par le robinet qui fuit. Dans une grande majorité des cas, elle trouve son origine pendant la période intra-fœtale, là ou le fœtus a enregistré tout ce que ressentait sa maman. De la période de la conception jusque vers 2-3 ans, ce sont des schémas familiaux que l’enfant a imprimé de façon automatique et inconsciente. Comme on a pu le voir avec le cycle de démarrage, il y a de fortes probabilités que dans une situation analogue, il ait réactivé le programme perturbateur et reproduit le même comportement aux autres dates qui émergent au cours d’une synthèse.
La première piste à proposer est celle de la prise de conscience de la relation qui existe entre les événements du passé, refoulés et imprimés dans notre inconscient, avec ceux du présent. Ses programmes enfouis lors de sa vie intra-utérine ont conditionné une bonne part de son comportement qu’il lui est possible de modifier sans pour autant trahir ses parents qui ont fait ce qu’ils ont pu ou cru bien faire.
Une autre piste consiste à revisiter un de ces événements tout en le laissant dans son environnement. Une fois visualisée la situation sans porter de jugement sur le comportement adopté à ce moment-là, on peut, avec le recul, se demander s’il n’y avait d’autres moyens de gérer la situation. Ainsi le patient va enrichir sa palette comportementale qu’il pourra activer lors d’un prochain épisode.
366 – le message positif et l’ancrage
La séance se termine. Le patient a pu prendre conscience de la relation existant entre les maux qui l’ont incité à consulter et tel ou tel événement où il a reproduit son programme perturbateur. Il a pu mieux en comprendre les mécanismes et entrevoir comment s’en libérer. Nous allons l’inviter à tout oublier de ce que nous avons vu au cours de cet entretien, son subconscient retenant les mots importants. Pourquoi ? Parce que s’il cherche consciemment des solutions, il ne fera que reproduire celles qu’il connait et qu’il a acquises. Une fois le programme bénéfique proposé, il s’agit de faciliter sa mise en place dans le subconscient en lieu et place du perturbateur. Le principe consiste à solliciter son subconscient qui dispose d’énormes ressources pour qu’il lui propose ses propres solutions.
Pour cela, nous faisons appel en RSP à un ancrage, des stimuli sensoriels, pour favoriser l’intégration du programme bénéfique. Les cinq éléments sont associés à des couleurs : le vert pour le Bois, le rouge pour le Feu, le jaune pour la Terre, le blanc pour le Métal, le noir de la mort pour l’Eau auquel nous préférons le bleu de la vie. La palette des couleurs de l’arc en ciel peut également servir de support. Une écoute palpatoire nous indique celle qui convient au patient pour contribuer à la mise en place du nouveau programme.
Il suffit de déposer dans un lieu où il se trouve régulièrement – dans la cuisine ou le salon, sur le bureau ou le tableau de bord de la voiture – un papier, un post-it, un morceau de tissu de la couleur définie et, quand il le voit, prononcer mentalement le message positif. Les premiers jours, le nombre d’activation sera conséquent puis diminuera. Peu importe car, chaque fois que le support de la couleur définie se trouvera dans son champ visuel, le programme sera activé automatiquement. On retrouve ici le principe proposé par Pavlov qui consiste ici à répéter très souvent les stimuli visuels pour stimuler le message positif. Ce qui fait dire à certain de mes patients qu’avec mon approche ils n’ont rien à faire.
Ce n’est pas tout à fait vrai car ils peuvent être amener à revisiter certaines dates, à porter un regard bienveillant sur leur personne, à se libérer en écrivant, à penser à se redresser… Il s’agit d’une évolution lente. Ce n’est pas en claquant des doigts que l’on va modifier son comportement. Pourtant certains patients notent d’une séance à l’autre une évolution ne réagissant plus de la même façon à une situation donnée ce qui peut désorienter leur entourage. Dans d’autres cas, c’est l’entourage qui remarque le changement d’attitude et demande : “mais qu’as-tu donc fait ?”