5407 – 1 – RSP au sein de l’ostéopathie

Loetitia Lucchesi – Ostéopathe


1 – L’ostéopathie et ma façon de travailler….


Ostéopathe D.O depuis 1995, j’ai, par manque d’expérience, effectué de nombreuses
collaborations et, par la suite, des remplacements dans plusieurs régions de France. Ces
expériences, auprès de ces ostéopathes, m’ont permis d’acquérir une notion un peu plus énergétique, plus dans le « ressenti ». J’ai suivi, par la suite, de multiples formations car, issue de la première école à plein temps, je trouvais le concept trop mécanique ! Je voulais apporter un peu de douceur dans ce monde de brutes! J’ai enchaîné la Médecine traditionnelle Chinoise pendant 4 ans puis de la biodynamique, la méthode Poyet, et enfin du décodage biologique… et j’ai fait ma « tambouille » si je puis dire!

Bref je me sentais déjà un peu plus en accord avec mes besoins, mes envies d’apporter autre chose aux gens qui souffrent… J’ai surtout compris que toutes ces formations m’avaient fait évoluer, avancer dans ma vie personnelle pour pouvoir soigner les patients de façon moins mécanique et les amener à comprendre ce que leur corps peut leur donner comme signaux, alertes et ma être… Elles m’ont apporté un petit plus mais je sentais qu’il me manquait quelque chose… et en même temps un peu « fatiguée » d’en faire!

Un ami m’a parlé de la RSP comme une formation révolutionnaire qui m’apporterait
beaucoup…. J’étais, me semblait-il, prête pour l’entamer. Au début, j’ai pris peur, mais j’ai persisté, J’avais peur que ce soit un peu trop holistique!! Et j’ai finalement constaté que c’était « la » formation que je cherchais depuis très longtemps!

Bien sûr je n’ai pas assez travaillé, pas assez appris, perturbée par des problèmes personnels. Mais c’est décidé, je vais mettre « le pied au plancher » car j’éprouve beaucoup de satisfaction dans ces bilans auprès de patients. Je me rends aussi compte que j’ai besoin d’acquérir pas mal de notions pour me faire gagner du temps.

2 – Comment j’ai amené la RSP au cabinet

Lors de la deuxième année de RSP, j’ai changé de cabinet et intégré un centre de rééducation. Auparavant, je travaillais toute seule et, lorsqu’il m’a été proposé de travailler dans cette structure, je n’ai pas hésité très longtemps ! En août 2014 j’ai mis ma plaque d’ostéopathe accompagné de « thérapeute en RSP ». Je travaille essentiellement en ostéopathie, mais je m’adapte aux besoins de mes patients. Je possède plusieurs cordes à mon arc comme je l’ai précisé. Je peux associer de la mécanique aux techniques myotensives et douces en fonction de la personne et de ses antécédents…

Et puis j’ai exposé mes flyers dans la salle d’attente et sur mon bureau. Un nouveau pas vers
la RSP. Des pistes pour m’engager dans cette nouvelle voie. Quand on me demande ce qu’est la RSP
je donne un certain nombre d’informations et, en fonction de l’ouverture d’esprit de la personne,
propose de commencer les bilans.


3 – la RSP dans mon cabinet d’ostéopathie


Lors de consultations en ostéopathie quand je sens que le blocage est purement somatique, je
mets en pratique la RSP d’urgence. J’appréhendais un peu car bien l’approche n’est pas la même. Mes patients sont en sous-vêtement. Comment intégrer la RSP (qui ne nécessite pas de se déshabiller) ? En fait, si ça les surprend un peu, ça me donne l’occasion d’expliquer le lien avec l’énergétique et ce que ça peut leur apporter.

Un exemple de patiente vue récemment : Une patiente me dit : « hier j’ai eu une grosse
contrariété et je me suis retrouvée avec un torticolis ce matin ». Dans ce cas j’utilise la RSP
d’urgence en plus du travail en ostéopathie.

Et depuis le module sur « l’objectif » qui m’a permis de me libérer de certains freins, je fais
d’avantage parler de la RSP. C’est ainsi que je n’hésite plus à déposer mes flyers, exposer les
affiches au mur, et en parler dans mes réseaux… Je ne fais pas beaucoup de bilans mais j’ai confiance et, lorsque je serais enfin studieuse et prête, je développerais d’avantage ma patientèle en RSP. J’ai tout l’été pour m’y mettre et me préparer à une belle rentrée, et donner le meilleur de de ma RSP aux futurs patients !
Merci à toi André, merci à toi Nicolas et toute votre passion que vous avez su nous
transmettre avec patience et tolérance..

5472 – 2 – RSP et thérapie manuelle

Alain Razafindrakoala – Kinésithérapeute

Les techniques allopathiques du symptôme m’ont laissé dans une frustration de résultats. C’est pourquoi j’ai suivi des formations permanentes en Thérapie Manuelle, Microkinésithérapie et RSP. Il semble aussi qu’un grand nombre de patients, las de n’être entendus et / ou écoutés, se tournent plus volontiers vers des praticiens qui leur consacrent du temps et disposent d’outils permettant une prise en charge globale de leur personne.

Cette évolution s’est étalée sur plus de vingt ans et j’ai pris conscience petit à petit qu’il n’y avait pas le corps-soma d’un côté et de l’autre le psy. Il existe entre le soma et le l’émotion une onde vibratoire qui les relie et traduit sur le corps le désordre psy. J’ai pris conscience qu’une sur-sollicitation émotionnelle ou bien une surcharge cyclique au compte goutte allait tourner l’être vers une «obsession psychologique » ou vers une somatisation muette aux investigations allopathiques.

La RSP s’est avérée être un outil extraordinaire, complémentaire des autres disciplines que sont la Thérapie Manuelle et la Microkinésithérapie.

Exemple du déroulement d’une séance ( une heure)

J’utilise simultanément et de façon complémentaire la kinésithérapie, la thérapie manuelle ostéopathique, la Microkinésithérapie et la RSP qui me sert à décrypter les informations.

Dans un premier temps d’une durée de trente minutes environ, j’effectue un bilan de l’empilement osseux du sujet ( debout, assis, couché, latéral droit et gauche). Puis couché, un examen des membres inférieurs par micro mobilisations et écoute des tissus et enfin un examen crânien.

Dans un deuxième temps, ou une autre séance selon la longueur et le contenu du 1er temps, un examen d’un étage ou d’un point douloureux récalcitrant en RSP « intermédiaire d’urgence ».

Comment ?

Prenons l’exemple d’une douleur-contracture musculaire en regard des huitième et neuvième vertèbres dorsales côté droit, empêchant toute mobilisation douce alors qu’il n’existe aucun signe radiologique.

J’écoute la vibration émise par la contracture et je pose la main à ce niveau au contact de la peau en cherchant à savoir si cette perturbation s’avère essentiellement corporelle ou si elle est la somatisation d’une émotion. L’autre main va identifier l’étage vertébral en correspondance , puis décrypter les différentes informations :

Cette recherche de lecture « par rapport à qui ? » est une nécessité personnelle qui me permet de mieux communiquer avec le sujet et se fait sur le membre supérieur :

Cet exemple donne les informations suivantes :

COM V8 (foie) – COM AB2 (hypothalamus) – émotion subie en insatisfaction de niveau spirituel – événement d’origine datant de 1990 – en rapport avec un Frère

Je pourrai dire au patient: « cette douleur qui vous fait souffrir est l’expression d’une peur concernant l’avenir (COM-V8) qui ne vous permet pas d’être bien (COM-AB2 ) parce que les relations que vous avez avec votre frère ne sont pas celles que vous souhaitiez. Le premier événement remonte à 1990. Ceci a engendré une perturbation de l’élément Feu (affect, amour, énergie, communication, relation).

Après stimulation manuelle du filtre Feu (plancher de la langue), nous allons ressentir, le patient et moi-même, un relâchement sous la main en contact avec la zone douloureuse. Si celui-ci s’avère incomplet, la main gauche interrogatrice parcourra l’échelle des COM sur les trente étages du corps embryonnaire en s’arrêtant autant de fois qu’il le faudra en reproduisant à chaque fois cette façon de procéder. En général, le point douloureux cèdera au bout de trois à huit étages maximum.

Pour peaufiner l’anamnèse, je me mets à l’écoute des intoxications et des allergies, des traumatismes et des déséquilibres homéostasiques, des perturbations vibratoires. Je propose un nouveau rendez-vous dans un délai de six semaines.

Que m’apporte aujourd’hui la RSP :

La possibilité de lire en quatre langues un problème

1 – En kinésithérapie : la contracture douloureuse en D8 D9 avec baisse d’amplitude à traiter par massage et physiothérapie. 2 -En thérapie manuelle ostéopathique : DIM (dérangement intervertébral mineur) de D8 D9 à ajuster et rééquilibrer de manière douce et indolente. 3 – En Microkinésithérapie : disfonctionnement de la voie 8. 4 – En RSP rééquilibration étagée par traitement d’écoute énergétique de la COM – V8 à différents étages avec correction des éléments énergétique et explication des filtres altérés dans leur fonctionnement.

Dans l’état actuel de mes connaissances en RSP, ma vie professionnelle s’est enrichie. Mais il faut rester humble, car les résultats sont bien souvent stupéfiants et peuvent amener les patients à nous croire « guérisseurs », ce que nous ne sommes pas.

Rester clair, simple, précis, neutre, voilà la difficulté.