Tout ce qui n’a pas pu être absorbé et assimilé dans l’intestin grêle est transféré lentement (environ 5 cm par heure) dans le côlon. C’est dans cet organe que l’activité bactérienne – flore intestinale qui comprend plus d’un millier d’espèces différentes – est la plus intense. Les bactéries décomposent les restes avec une rare minutie en prenant tout leur temps ce qui favorise l’absorption de l’eau, des sels (sodium, potassium), du calcium et des vitamines (B,K). Sa collaboration avec la flore intestinale offre une dose supplémentaire d’acides gras, de vitamines K, B12, B1 et B2. Seuls 10 à 20 % du chylle entrant quotidiennement dans le colon sont évacués dans les selles, c’est dire son efficacité. Il a ses propres sécrétions avec le mucus qui protège ses parois tout en constituant un support matériel des fèces ; et le bicarbonate qui permet de neutraliser l’acidification résultant de l’action bactérienne.
Son dysfonctionnement peut entrainer des colites (inflammation), des diverticules (formations de poches dans la paroi), des polypes (excroissances sur la muqueuse), de la constipation, une occlusion ou un cancer. Certaines causes sont méconnues ce qui fait que leur traitement n’est souvent que partiellement satisfaisant. Il vise avant tout à réduire l’inflammation.
L’intestin est considéré comme le deuxième cerveau. En effet la connexion dans les deux sens entre l’organe et le cerveau avec le nerf vague est constante. De plus, c’est au sein de l’organe que sont fabriquées par ses bactéries des hormones indispensables au cerveau, la sérotonine et la dopamine.
En médecine énergétique, il est au centre de l’élément Métal qui se compose d’un métal « air » avec le Poumon et d’un Métal « terre » avec le côlon. Ce dernier est précis et minutieux et organisé : d’abord le côlon ascendant, puis le transverse, enfin le descendant. En déficience c’est l’image du tunnel trop étroit qui ralentit la progression : c’est la constipation par manque d’élasticité, de souplesse qui peut se traduire sur le plan comportemental par de la rigidité, de la sévérité, et d’enfermement. C’est la prison dont il convient de s’évader pour trouver la liberté.
L’approche RSP vise à identifier le robinet qui fuit pour éviter l’installation d’un désordre qui pourrait s’avérer chronique et récidiver – le seau qui déborde – en complémentarité avec les traitements médicamenteux.
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