L’écoute palpatoire est l’une des clefs de la RSP. Il ne s’agit pas de fouiller dans les tiroirs de l’inconscient du patient mais de percevoir les messages que ce dernier est prêt à laisser passer. Les tissus qui composent notre organisme sont vivants et, comme tout corps vivants, émettent des vibrations. Ce sont en fait des rayonnements de très faible énergie (1 à 3 électron-volts) et de faibles champs magnétiques.

Une étude, réalisée sous la direction d’Yvonne Duplessis (CNRS), a mis en avant la perception dermo-optique, cette possibilité qu’a la peau de visualiser un rayonnement lumineux invisible grâce à ses propriétés de corps noir. Une main exercée est capable de capter ces rayonnements émis par la zone en souffrance et de les transférer au cerveau qui réagit sur le champ en enclenchant un mécanisme d’adaptation intéressant le corps physique et le corps mental.

D’autres comme les professeurs russes Novomeysky, Constantinov et Tchetine (1963 et années suivantes) ont mis en avant ces impressions différentielles induites par des stimuli identiques qui seraient dues à des interactions entre le rayonnement infra-rouge émis par la main du sujet et celui émis par la surface écoutée. Des mesures thermiques ont prouvé cette hypothèse thermodynamique. Il convient de ne pas la confondre avec des phénomènes de télépathie, clairvoyance ou précognition.

Cette approche nous permet de mieux cerner la nature des vibrations émises par le corps du patient et ressentie par la main du thérapeute. Pour se faire, elle se doit d’être « dépolluée », ne pas être dans la recherche de quelque dysfonctionnement que ce soit mais être initiée à l’écoute qui allie légèreté et précision. Elle requiert l’attention du thérapeute sans avoir besoin de se concentrer, source de fatigue et de diminution de la clarté d’esprit. En effet, ce n’est que lorsque la vibration apparait qu’un mot lui est associé.

La RSP invite à discerner la nature de l’atteinte et à lui apporter les réponses adéquates. Voilà la première avancée proposée par la RSP.