Toute rééquilibration d’un désordre psychosomatique passe par la prise de conscience de la relation qui existe entre les maux dont souffre le patient – le seau qui déborde – et les programmes engrammés dans le passé qui ont été réactivés – le robinet qui fuit. Cette prise de conscience, première étape du processus de cicatrisation psychique, nécessite des mots que le thérapeute va proposer à son patient. Ces mots ne sont pas le fruit du hasard mais correspondent à un mode émotionnel précis en rapport avec l’émotion et l’organe en souffrance, de même que la latéralité.
Au cours d’un traitement localisé ou d’urgence, le nombre de perturbations, que ce soit en corps physique ou en émotionnel, est limité. Le décodage est donc aisé ce qui n’est pas le cas lors d’un traitement plus approfondi comme le bilan-traitement. Dans ce cas, l’écoute prend en compte une vingtaine de perturbations de type émotionnel qui créent un vivier de cent-vingt informations, un puzzle d’un grand nombre de pièces qu’il convient de classifier pour en tirer l’essentiel. La RSP a mis au point quatre synthèses – les 4 E – organisées en fonction de la nature des informations recueillies.
L’énergétique permet d’identifier l’action perturbée avec les données fournies par les Cinq Eléments : la difficulté à se mettre en route par manque de projet (Bois), à avancer par manque d’énergie liée à l’affectif (Feu), à gérer une situation par manque de savoir-faire (Terre), à s’exprimer (Métal) ou à faire face par manque d’assurance (Eau).

L’émotionnelle est la charpente du programme perturbateur qui se construit en associant ses diverses composantes (anticipation : croyance et peur – insatisfaction : culpabilité et manque) à chacun des Cinq Eléments. Cette synthèse s’enrichie et se précise par celle étages qui est en lien avec les chaines organo-musculaires. Quant à la synthèse événementielle, elle donne la date de l’impact primaire ainsi que ses réactivations au cours de l’existence.
Ces synthèses permettent d’identifier le programme perturbateur – le robinet qui fuit. Il est alors aisé de proposer au patient un programme bénéfique simple et concis, deux ou trois mots, visant à l’aider faire évoluer son mode de comportement. Nous verrons plus tard comment utiliser ce message pour le mettre à profit.
Sans ces mots, il ne serait pas possible d’activer le processus de cicatrisation psychique, indispensable pour corriger un dysfonctionnement psychosomatique.
