2 – L’estomac
Le bol alimentaire, qui a transité par l’œsophage, arrive par le cardia dans l’estomac dont la forme n’est pas anodine. Un tri est fait entre :
- Ce qui peut s’en aller directement vers le pylore en empruntant le côté droit de l’organe, le plus direct, comme l’eau,
- Les aliments qui doivent être brassés, malaxés et mélangés à du mucus qui protège ses parois et à du suc gastrique – un mélange d’enzymes et d’acide chlorhydrique – qui les réduisent en petits morceaux, plus faciles à digérer.
L’ulcère est la pathologie de l’estomac la plus connue mais d’autres comme la hernie hiatale ou le reflux gastro-œsophagien sont courantes. Elles peuvent être la conséquence d’une infection à Hélicobacter pylori, d’une exagération de prise d’anti-inflammatoires non stéroidiens ou d’une tumeur et traités médicalement avec des antiacides (ex : Gaviscon), des inhibiteurs de la pompe à protons (ex : Omeprzole) ou des pansements gastriques (ex : Pepsane). Mais en fait quels peuvent en être les déclencheurs ?
Il est intéressant de rappeler les spécificités de cet organe en médecine énergétique. C’est l’organe atelier de l’élément Terre, celui de la pensée, de la réflexion, du savoir-faire qui donne de la confiance. Mais en cas de fragilité, il est le support des soucis, des contrariétés, du stress, du mal-être… L’estomac spécifie ces désordres : on peut le scinder en EX-TOI-MOI, c’est-à-dire en dehors de toi et de moi, donc non affectif, mais associé à des conflits matériels, financiers, professionnels… Leur chronicité peut fragiliser l’organe qui ne pourra plus s’auto-défendre et verra ses parois s’éroder ou plus graves se détruire.
Dans ce cas, le seul traitement médical ne servira que de pansement. L’approche RSP vise à identifier le robinet qui fuit pour éviter l’installation d’un désordre qui pourrait s’avérer chronique et récidiver – le seau qui déborde – en complémentarité avec les traitements médicamenteux.
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