- 121 – RSP, une entité corps-esprit
- 122 – Les apports d’Eric Kandel : le stockage des souvenirs
- 123 – Les apports de Candace Pert : la communication physiologie-psychologie
- 124 – La médecine quantique
- 125 – La psycho Neuro Immunologie
121 – rsp : Entité corps-esprit
La RSP, la Restauration Somato Psychique, aborde le patient dans son entité corps-esprit. Elle ne dissocie pas le corps physique de l’émotionnel ou du mental. Les statistiques avancent qu’un grand nombre – 70 à 80 % – de nos problèmes ont une origine émotionnelle. C’est le cas de beaucoup de douleurs, de problèmes organiques, de peau ou autres modifications de comportement. Ce ne sont en fait que des manifestations psychosomatiques, le seau qui déborde. Y répondre nécessite d’identifier le robinet qui fuit – la cause – pour aider le patient à le fermer ou bien à en réduire le débit.
Certaines situations sont causes de souffrance. Il faut trouver le moyen de les mettre de côté – le refoulement – pour continuer à vivre “soit disant” dans de bonnes conditions. Ces émotions ne disparaissent pas pour autant mais se transforment en énergies. Celles-ci chercheront à se manifester chaque fois qu’elles le pourront, c’est-à-dire lorsqu’une situation semblable se répétera. C’est ainsi qu’apparaissent des somatisations ou bien des changements de comportements. Concrètement, chaque fois que l’on appuie sur son clavier d’ordinateur la touche A, cette même lettre apparait à l’écran. Il en va de même pour nos émotions : une même situation (A) engendre le même type de stratégie et occasionne le même résultat (A). C’est ce que nous observons avec la RSP.
122 – Les apports d’éric Kandel : le stockage des souvenirs
Les recherches d’Eric Kandel – médecin psychiatre, biophysicien et chercheur en neurosciences, prix Nobel de physiologie et de médecine en 2000 – nous éclairent sur le processus de la mémoire.
La mémoire à court terme est obtenue par une modification de l’état de certaines synapses. C’est le dopage de la liaison synaptique liée à l’augmentation de la quantité de molécules excitatrices. Elle se décline : – En mémoire instantanée (sensorielle) qui ne dure que quelques fractions de secondes. Ce sont les informations perçues par nos sens visuels, auditifs, cutanés… – En mémoire de travail (immédiate) qui stocke des informations limitées en nombre (quelques éléments) et à court terme (quelques secondes).
La mémoire à long terme dispose d’un mécanisme beaucoup plus puissant. Les émotions refoulées sont stockées sous forme de nouvelles synapses. Un neurone impliqué dans ce processus peut en créer un millier ce qui explique la consolidation de souvenirs durables.
Chacun des souvenirs reflète une modification anatomique du cerveau. C’est dire si leur nombre créé au cours de notre vie est considérable. La mémoire à long terme est élective. Un signal, issu des synapses impliquées, active le gène capable de créer de nouvelles synapses pour qu’une information soit durablement sélectionnée. En temps normal, une molécule inhibe le gène et réprime son expression. Lorsqu’un un signal suffisamment fort, répondant au code de la molécule, est perçu, celle-ci se trouve écartée et active les synapses en rapport. L’un des facteurs se trouve être l’émotion à laquelle sont associés l’attention qui lui est portée, l’effet de renforcement dû à la répétition…
La mémoire à long terme se décline en consciente et inconsciente. La mémoire inconsciente, ou implicite, repose sur des apprentissages qui créent des automatismes. Elle est impliquée dans le conditionnement et nous permet de faire du vélo… Les mêmes neurones ne sont impliqués que dans un même type de mémoire parce que les lieux de consolidation diffèrent. Il en est de même pour les lieux de stockage en fonction du type de souvenir. Les souvenirs de la mémoire inconsciente sont fixés dans les régions les plus profondes du cervelet.
Ceux de la mémoire consciente ou déclarative se situent dans l’hippocampe, dans les profondeurs du lobe temporal. Ce sont des événements, ou des données précises, dont on se souvient et qui peuvent revenir à l’esprit. Une fois constitués, les souvenirs peuvent être rappelés à la conscience et stockés dans les régions spécialisées du cortex (visuel pour les souvenirs visuels…).
« Je pense que le moment approche où nous pourrons tester expérimentalement certaines des principales intuitions de Freud. Sur les mécanismes de répression des souvenirs, par exemple » déclare Eric Kandel.
123 – Les apports de Candace Pert : la communication physiologie – psychologie
Les travaux du Dr. Candace Pert démontrent le lien entre ces deux entités. La physiologie et la psychologie s’influenceraient constamment par des échanges d’informations. Ses recherches sont fondamentales et permettent de comprendre que ce dialogue se fait dans l’intimité même de nos cellules. Notre organisme est composé de molécules et de cellules qui s’organisent en organes, en systèmes. Ils fonctionnent de concert en utilisant les mêmes molécules pour se parler. Elles ont un langage commun grâce aux molécules dites « d’information » qui, à 98 %, sont des peptides (hormones, neurotransmetteurs…).
« Les peptides servent à réunir les organes et les systèmes du corps en un seul ensemble qui réagit aux changements internes et externes », écrit-elle.
Et là, où ça devient étonnant, c’est que ces fameuses molécules seraient exactement les mêmes que celles qui sont produites lorsque nous éprouvons des émotions.
« Les émotions créent toujours un courant spécifique de peptides dans le corps et influencent notre biologie ».
124 – la médecine quantique
Le Docteur Bruce Lipton, dans “la biologie des croyances” – Editions Ariane – 2016, évoque la physique quantique. Cette dénomination est associée à un ensemble de théories physiques qui, au cours du XXème siècle, ont mis en avant le comportement des atomes et des particules. Grâce à la diffraction des rayons X, il est désormais possible d’expliquer certaines propriétés du rayonnement électromagnétique, inexpliquées par la physique classique. Elle est la théorie fondamentale des particules de matière qui constituent les objets de l’univers et les champs de force qui les animent.
L’évolution de la physique nous permet de mieux appréhender les lésions de mémoire. Avant 1900, Newton représentait la physique mécanique avec l’atome correspondant à la matière qui n’avait aucune relation avec l’onde et les vibrations. Le corpuscule représente les tissus embryologiques et toutes les informations afférentes. Il est le support de ce qui peut être lu au contact du corps, le clignotant attirant notre attention.
Après 1900, sous le vocable de physique quantique, il fut admis que les particules (atome-matière) émettaient une onde vibratoire (énergie), mode de liaison entre la mémoire cellulaire et la mémoire du champ sigma. La relation entre la matière et l’énergie était faite.
A partir de 1940, la physique post-quantique met en relief la particule et l’onde qui, à la vitesse de la lumière, s’impriment dans des champs morphogénétiques. Ces champs sigma, composés de psicons – parcelles porteuses de programmes génétiques ou acquis liés à l’apprentissage, aux expériences et aux émotions – sont libres de circuler et de rejoindre d’autres mémoires. Ces programmes seraient stockés sur l’ensemble du cerveau et activés dès leur sollicitation.
Enfin, depuis 1980, la physique sub-quantique traduit la particule et l’onde en monde entropique (schéma de destruction) et les champs morphogénétiques en monde néguentropique (schéma d’évolution). Nous nous trouvons en présence de plusieurs éléments, indissociables les uns des autres qui sont : le corpuscule (corps physique), l’onde vibratoire et les champs de mémoire.
La médecine quantique – “Le médecin quantique” – Editions AdA – 2013, est fondée sur l’information liée aux réactions d’ondes ou de champs électromagnétiques appliqués à l’organisme vivant, et non à l’action de substances chimiques intervenant dans le corps. Elle ne considère pas le corps comme un simple assemblage d’organes à traiter mais comme un champ vibratoire et énergétique. Il constitué de milliards de particules de lumière qui échangent en permanence des informations.
S’appuyant sur les travaux d’Einstein sur la nature de la lumière – les ondes magnétiques seraient des photons – le biophysicien Fritz Albert Popp dans “Biologie de la lumière” – Editions Résurgences – 1989, dans les années soixante-dix, a mis en évidence l’émission, par les cellules humaines, de biophotons. Ceux-ci sont émis à 90 % par l’ADN, s’organisent en champs énergétiques et véhiculent des informations de l’ADN vers les cellules et des cellules entre elles.
La plupart des biophotons restent dans le corps, seuls quelques-uns d’entre eux échappent au corps physique. Un organisme en bonne santé émet une lumière harmonieuse. Au contraire un état de dysfonctionnement propage un arc en ciel de couleurs. Ce champ s’avère être un miroir du corps physique affichant tous les organes, les tissus mais aussi les chakras, les méridiens…
Ils n’ont besoin que d’une très faible émission de rayonnements (1 à 3 électron-volts) et de faibles champs magnétiques. Un signal appliqué à l’organisme suffit à informer les molécules et la cellule puis, par réaction en chaîne, à l’organisme tout entier. La relation entre le corps et l’esprit se trouve cette fois validée par la physique.
125 – rsp son modèle : La psycho neuro immunologie
La médecine scientifique, qui avait quelque peu oublié les rapports entre le corps et l’esprit, tend à rendre à la médecine des émotions un grand nombre d’informations. Des recherches réalisées principalement aux Etats-Unis s’inscrivent dans une nouvelle science interdisciplinaire, la Psycho-Neuro-Immunologie dont la notion fondamentale est l’unicité et la globalité de l’être humain est à la base de la RSP.
Elle associe dans sa démarche le système nerveux et sa capacité à intégrer des informations et à apporter une réponse adaptée ; le système endocrinien qui maintient le milieu intérieur en équilibre ; et le système immunitaire qui protège et défend l’organisme. Elle découle de la découverte de neurorécepteurs, sur les globules blancs en particulier, et se fonde sur le fait qu’un choc psychologique est à même d’effondrer nos défenses naturelles. En influençant ainsi le nombre de cellules T dans le système immunitaire, ce choc peut déclencher une affection que nous retrouvons très souvent en RSP comme :
- des maladies de peau comme l’eczéma non atopique dans le cas de souffrances affectives non exprimées…
- de cervicalgies associées à de l’anxiété ou des lombalgies liées à un mal-être familial
- de périarthrites lorsqu’il est difficile de s’exprimer
- de hernies discales conséquences tardives (6 à 12 ans) d’émotions affectives (cervicales) et familiales (lombaires) profondément enfouies
- d’entorses de cheville lors d’un conflit de territoire ?…
- de lésions musculaires dans le cas de colères ou de peur du devenir…
C’est dire si la relation entre choc émotionnel et système réparateur trouve encore ici matière à s’enrichir.
Ne traiter que le seau qui déborde – le symptôme – sans chercher à réduire ou mieux à fermer le robinet qui fuit ne permet pas de solutionner le conflit. Comme on le verra un peu plus tard, ces dernières sont régies par des règles mises à jour par la RSP : pas n’importe quand, pas n’importe où, pas n’importe comment.
Ce sont les principes qui ont guidé la mise en place du concept de la RSP
- Une approche du patient dans son unicité et sa globalité
- Une association de grilles de lecture qui s’enrichissent mutuellement
- L’identification du blocage primaire pour aider le patient à fermer le robinet