Nous gardons tous une âme d’enfant, et c’est tout naturellement, qu’un conte m’a traversé l’esprit… “Alice aux pays des Merveilles” ou “la traversée du miroir”……. cet endroit qui nous est si étranger et pourtant, au final, si familier.
La RSP est une évasion dans le temps et l’espace, on traverse à maintes reprises ce miroir pour sans cesse aller à la rencontre de Soi.
Cette petite « Alice » va nous emmener à la découverte de son monde et pour mieux comprendre son cheminement, nous allons de façon non exhaustive et ludique, faire appel à la RSP , puissant outil dans le temps et l’espace.
Si on y regarde de plus près, on retrouve la RSP,tout au long de la vie, de notre vie, et de n’importe quel côté du miroir…et cet ensemble d’expériences qui nous permet d’évoluer sur notre chemin, est très imbriqué avec celui de l’Autre.
Car la vie n’est faite que de résonnances, d’interconnections entre les mondes(Végétal,Animal,Êtres vivants et Minéral),tels des fils de soie… invisibles,nous sommes connectés les uns aux autres et ce depuis la nuit des temps….et pour encore ….bien longtemps !
Alors profitons de ce que la RSP a à nous offrir,car notre cerveau ne faisant pas la distinction entre la Réalité et la Fiction, allons découvrir ensemble ce conte de la Vie…
- Il était une fois… un homme…
Charles Lutwidge Dodgon alias LEWIS CARROLL, qui par un bel été de 1862, lors d’une promenade en canot sur la rivière “Isis”, accompagné d’amis et de leurs trois filles, conta ce poème improvisé à la petite Alice Liddell alors âgée de 10 ans. Lewis Carroll était un homme de l’époque victorienne, intelligent, gracieux, élégant et courtois. Mais telle ne fût pas la surprise de ces proches quand ils découvrirent, par le biais d’une oeuvre littéraire, une personne… secrète, cachée tout au fond de lui ! Tout le monde se demandait donc à l’époque ce qui a bien pu se passer dans la tête de l’auteur pour mettre en oeuvre une histoire aussi abracadabrantesque et absurde que celle là ! Car il faut bien admettre qu’un génie en mathématique tel que lui, puisse imaginer un monde sans aucune logique!…. Et bien nous y voilà!…..
1 – Commençons ce voyage
“Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, s’ennuie. Une ou deux fois, elle avait porté son regard sur le livre que lisait sa sœur, mais quoi!!!! Pas d’images….pas de dialogues ! Elle s’était mise à réfléchir… se demandant si le plaisir de faire une couronnes de marguerites valait bien la peine de se lever. Quand tout à coup, un lapin blanc aux yeux roses passa près d’elle.
Il n’y avait rien là de bien étonnant, et Alice ne trouve même pas très extraordinaire d’entendre parler un lapin qui se disait : ””Ah! j’arriverai trop tard!…””
Cependant, quand le lapin vint à tirer une montre de son gousset, la regarda, puis se pris à courir de plus belle, Alice sauta sur ses pieds, frappée de cette idée que jamais, elle n’avait vu de lapin avec un gousset et une montre. Entraînée par la curiosité, elle s’élança sur ses traces à travers le champs, et arriva tout juste à temps, pour le voir disparaître dans un large trou au pied d’une haie. Un instant après, Alice était à la poursuite du lapin dans le terrier, sans songer comment elle s’en sortirait.”
Et voilà, comment commencent les pérégrinations d’Alice, cette petite fille à l’aube de sa vie flamboyante (dans les éléments énergétiques du FEU et du BOIS),pleine de fougue et de vitalité pour s’élancer (V1) et d’insouciance(AB2)!
Au commencement… l’élémént TERRE : – Alice est là, assise sur cette terre nourricière à ne pas savoir que FAIRE (P+Terre), elle s’ennuie.
Associé à cette TERRE, survient le METAL : -elle se sent SEULE (S-) et peut-être quelque part, FRUSTREE de ne pas jouer (avec une pointe de mécontentement en S- FEU) et de ne pas pouvoir dialoguer avec sa sœur, (S-METAL), cette dernière étant en pleine lecture (et lecture sans dialogue!) -elle se replie donc sur elle (S-METAL) quand tout à coup, elle fait le choix…d’avancer (BA3 en FEU).
L’élément BOIS surgit : – par un simple regard bienveillant posé sur ce lapin (BOIS en V10) et qui lui donne toute cette force et assurance (BA5 en EAU) pour bondir sur ses deux pieds ! – cette curiosité va céder le pas sur le changement (AB1 en BOIS), le démarrage (BA3) pour commencer à vivre ses émotions (AH2) et son individualité (BA1).
Voilà, se jetant à l’EAU : -Tout ceci ,lui demande beaucoup de d’assurance, de confiance (BA5), pour aller explorer son nouveau territoire (BA6) ainsi que toute l’ énergie(V1 et BA3) dont elle déploie pour aller vers l’Autre (V10).
- Faire ce chemin demande de sortir de son cadre de référence pour aller à la découverte de l’Autre,ce qu’a fait Alice par l’utilisation en premier lieu de la V.A.K.O.G “BOIS”,voir…bondir, s’élancer (FEU), vivre ses propres expériences( CARTE DU MONDE) et être en accord avec soi pour se sentir bien (Metal).
- Elle fait aussi l’expérience de la carte du monde (EAU), “ce monde qu’elle perçoit qui n’est bien sûr pas la réalité, mais bien le reflet de ses projections, de ses désirs mais qui sont surtout ceux ,par extrapolation, de son « maître à penser » de Lewis Carroll.
- L’impossible en Conscience devient possible Inconsciemment!
Tout à coup, tout devient familier.
2 – Dans les entrailles de la Terre
– Ce pays est terriblement dépaysant pour Alice ; dès son arrivée, la petite fille se retrouve en proie à une terrible crise d’identité (P+/P- BA1) en raison des métamorphoses physiques qu’elle subit (S+ BA1), mais aussi de la perte du savoir scolaire auquel elle voudrait tant se référer (P+/S+ V9-V12 TERRE) pour tenter de comprendre et de rationaliser le monde étrange qui l’entoure.
- Les choses ne sont plus comme avant (AB1), ce pays est le lieu de l’absurde, d’un certain ordre établi du monde réel (CARTE DU MONDE)qui la perturbe et elle va utiliser toute son énergie (FEU) pour avancer (AB1), pour agir AH3), pour s’épanouir (V6), pour combattre (BA3).
– C’est aussi un lieu d’excès, où la gourmandise d’Alice (AB2) est sans cesse confrontée à des choses qui se boivent ou se mangent (AB2) et qui la transforment physiquement d’où la contrariété (V9) et la difficulté de se sortir de cette situation (SA).Tout ceci entraîne un MAL-ÊTRE en TERRE.
3 – De l’autre côté du miroir
On peut voir une oeuvre symbolisant les rêves et même les PEURS de l’enfance (S+), ses craintes, son insécurité, de grandir trop vite au sein de tous ces REGNES.
L’oeuvre est une étude sur la psychologie de l’enfant, leur perception du monde (CARTE DU MONDE).
Les aventures d’Alice ont une logique, elle y rencontre des problèmes précis auxquels elle tente de répondre avec rigueur par l’intermédiaire entre autres des V.A.K.O.G.
4 – Amusons-nous un peu : sur le bon chemin…
“Le chat se contenta de sourire en voyant Alice. Elle lui trouva l’air fort aimable ; pourtant il avait des griffes extrêmement longues et un très grand nombre de dents ; aussi, elle sentit qu’elle devait le traiter avec RESPECT.
- “Minet du Cheshire”…. commença t’elle assez timidement, car elle ne savait pas trop si ce nom lui plairait.
- Le chat se contenta de sourire plus largement.
- Allons, jusqu’ici il est satisfait, pense Alice, qui continua:”Voudriez-vous me dire, s’il vous plaît, quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici?”
- “cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller” répondit le chat.
- “Peu m’importe l’endroit”… dit Alice.
- “En ce cas, peu importe la route que tu prendras” répliqua t’il.
- “Pourvu que j’arrive quelque part” ajoute Alice en guise d’explication.
- “Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps !”
Sur le chemin de la CONNAISSANCE DE SOI, qui à prime abord peut paraître un peu flou, il faut savoir où l’on veut aller.(objectif réalisable en TERRE). C’est le principe même de la RSP et la première question posée : On cherche quoi? A aller où? et comment?
Pour aboutir au but, il faut un OBJECTIF de départ, le plus concis possible. Ensuite, viendront le temps des moyens pour y parvenir. Si l’idée de départ n’est pas claire pour l’un, elle ne le sera pas plus pour l’autre.
Pour que les rouages s’enclenchent, il faut se mettre en RESONNANCE pour s’accorder et aller dans la même direction. La Résonnance est une puissante entraide mais il faut avant se laisser aller à faire CONFIANCE.
Les “Préjugés”, c’est à dire la CARTE DU MONDE, enferment et immobilisent le sujet, il n’avance plus, il stagne.
Mais pour soulager sa conscience,”L’ Enfer…c’est les Autres !”,on peut être tenté de rester cloîtré dans son propre CARTE DE REFERENCE (METAL). Un autre avis peut venir éclairer notre conscience si l’on est prêt à entendre. Chacun va à son RYTHME, ce qui est entendu aujourd’hui…prendra effet plus tard. Dans la vie, rien n’est figé, il suffit de s’ouvrir un peu, de laisser rentrer un peu de l’Autre….et de laisser faire.
5 – Tout en rondeur…
L’oeuf HUMPTY DUMPTY, gros coco ou Rondu-Pondu. -”Dis moi plutôt comment tu t’appelles et ce que tu veux?” -”Je m’appelle Alice, mais…..” -”Quel nom stupide! l’interrompit impatiemment Pondu-Rondu. -”Que signifie t’il?” -”Un nom doit signifier quelque chose?” demande Alice dubitative. -”Bien sûr ! ricana Pondu-Rondu. Mon nom exprime la forme de mon corps, forme tout à fait élégante, il faut le reconnaître!” -”Avec un nom comme le tien, tu pourrais avoir pratiquement n’importe quelle forme!”
- Il n’est pas aisé en RSP, de retranscrire les EMOTIONS en mots. Au vu de la complexité de certaines, ces mots sont parfois réducteurs et ne sont pas toujours très précis du premier coup !
- Puis lors du dialogue, les MOTS s’assouplissent et ne deviennent plus des poignards comme le tout premier mot qui sort de la bouche du thérapeute.
- Les émotions sont teintées des couleurs de l’Arc-En-Ciel, avec une prédominance, mais tout n’est pas blanc ou noir!
- Ce qui doit primer en premier, c’est le TON de l’EMPATHIE, pour pénétrer l’intimité du sujet, la mise en CONFIANCE. Le sujet est à notre écoute pour comprendre les mots formulés par le thérapeute afin de lui délivrer au mieux son message.
6 – Un mot pour un autre
-”Voilà de la Gloire pour toi!” -”Je ne sais pas ce que vous voulez dire par là” -Le gros coco sourit d’un air méprisant : -“Naturellement.Tu ne le sauras que lorsque je l’aurais expliqué.Je voulais dire -“voilà un bel argument sans réplique!” -“Mais Gloire ne signifie pas “bel argument sans réplique!” -”Quand, moi, j’emploie un mot, déclara gros coco d’un ton assez dédaigneux, il veut dire exactement ce qui me plaît de dire…ni plus…ni moins!” -”La question est de savoir si vous pouvez obliger les mots à vouloir dire des choses différentes” -”La question est de savoir qui sera le maître, un point c’est tout !”
-Alice fut beaucoup trop déconcertée pour ajouter quoique ce fût. Aussi, au bout d’un moment le gros coco reprit:
-”Il y en a certains qui ont un caractère impossible…surtout les verbes, ce sont les plus orgueilleux…les adjectifs, on en fait tout ce que l’on veut, mais les verbes… Néanmoins, je m’arrange pour les dresser tous tant qu’ils sont. Impénétrabilité…Voilà ce que j’en dis moi!” -”Voudriez vous m’apprendre, je vous prie, ce que cela signifie?” -”Voilà qui est parlé en enfant raisonnable” dit le gros coco d’un air satisfait. Par impénétrabilité, je veux dire que nous avons assez parlé sur ce sujet et qu’il vaudrait mieux que tu m’apprennes ce que tu as l’intention de faire maintenant, car je suOpposes que tu ne tiens pas à rester ici jusqu’à la fin de tes jours!” -”C’est vraiment beaucoup de choses que vous faites dire à un seul mot!” fit observer Alice d’un ton pensif.
- Le LANGUAGE n’est pas chose aisée, il peut vite s’avérer “inapproprié”.
- Alice éprouve de sacrées expériences avec ce language et le moins que l’on puisse dire”c’est que cela cause!”
- Elle tente de s’assurer le sens des mots mais la langue est une fois encore insuffisante et lui échappe.
- L’ascendant des mots sur les choses, voilà le risque s’il n’est pas mesuré.
7 – Once upon a time :
Notre petite héroïne nous a fait cheminer sur son terrain d’aventures avec toute la force de sa jeunesse et son évolution qui l’ont mené à comprendre, à voir, à entendre pour se construire en toute confiance. Nous avons pu partager ses peurs, ses doutes, ses interrogations et nous identifier à elle par simple Résonnance. Voilà, une toute autre façon d’aborder la RSP: “Partager une histoire, son Histoire et remonter son cours à la source, pour mieux comprendre les méandres du cheminement.”
La RSP se pratique sous tous les angles, rien est figé, tout évolue, tout se transforme grâce à la Résonnance ! Nous évoluons dans un perpétuel renouvellement qui fait partie d’un tout interdépendant et universel, et ce joli flot prend sa source dans le TOUT.”