
Les somatisations, de par leur nature, associent les atteintes structurelles (20 à 25% des cas) aux émotionnelles. Il convient donc de répondre aux premières en utilisant le protocole rattaché au corps physique qui vise à relancer le plus rapidement possible le système réparateur. Notre organisme a tout ce qu’il faut pour s’auto-guérir. Le Docteur Weil, dans son ouvrage le « corps médecin » a décrit de manière simple un mécanisme complexe, celui du système réparateur qui associe l’ADN, élément capital, à l’ARN et aux enzymes. Ce système a la capacité de :
1 – diagnostiquer une agression d’un brin de nucléotide grâce à l’enzyme endonucléase
2 – d’éliminer le brin atteint par cette enzyme qui va couper le bord proximal, le brin distal qui le sera par l’enzyme exonucléase
3 – de remplacer le brin touché grâce à la polymérase qui va reconstituer un brin de bonne qualité et enfin par l’enzyme ligase qui va coller ce brin au reste de l’ADN.

Chaque fois qu’il y a destruction, il y a reconstruction. Le système réparateur est responsable de notre renouvellement cellulaire : 21 à 28 jours pour la peau, 2 à 5 jours pour les intestins, 4 mois pour les cellules sanguines, 7 à 10 ans pour les os, 10 à 15 ans pour les muscles… Il est donc apte à corriger au plus vite toute agression. Son rôle est de réparer l’organisme de toute agression au mieux et au plus vite.
Généralement, il faut trois semaines à l’organisme pour se cicatriser. Si une douleur perdure au-delà de ce temps, il y a fort à parier que le système réparateur n’a pas été en mesure d’apporter une correction suffisante.
- Soit parce l’agression portée sur sa structure est d’une intensité trop forte pour qu’il puisse réagir
- Soit, l’atteinte est d’ordre émotionnel et le système réparateur ne peut pas agir directement.
Il convient donc de l’aider à remplir sa fonction en levant l’impact émotionnel, de permettre au patient de prendre conscience de la relation qui existe entre ses symptômes et des événements récents ayant réactivés des programmes anciens, de l’aider à mieux comprendre son histoire pour qu’il puisse s’en libérer.
La RSP ne remplace pas les techniques kinésithérapiques ou ostéopathiques, mais permet de gagner du temps et d’être plus performant pour relancer le système réparateur.
