La médecine valide de plus en plus la notion de somatisation qui représente près de 80 % des maux et la Psycho-Neuro-Immunologie, cette approche moderne de la médecine, a démontré qu’un choc émotionnel était à même d’effondrer les systèmes de défense.
C’est un robinet qui fuit et qui, à force de fuir, va faire déborder le seau et se manifester par des douleurs, des problèmes de peau, des dysfonctionnements organiques, de la déprime… Qui peut penser en 2024 qu’une lombalgie, qu’une sciatalgie, qu’une hernie discale qui perdurent… ne sont que la conséquence de désordres structurels ? Peut-être existe-t-il des conflits familiaux sous-jacents ? Qu’une cervicalgie n’a pas de rapport avec de l’anxiété ? Qu’une entorse de cheville ne soit due qu’à la torsion de l’articulation sans aucun lien avec un conflit de territoire ? Qu’une périarthrite de l’épaule ne soit que le résultat d’un délabrement ou d’une inflammation des tendons alors que son propriétaire éprouve des difficultés à exprimer ce qu’il ressent ?…

Nous pourrions dresser une liste plus complète touchant la fibromyalgie, le burn-out, la déprime, la sclérose en plaque… Alors pourquoi se contenter de ne traiter que les effets alors que nous pouvons accéder aux émotions refoulées qui occasionnent ces dysfonctionnements ? La RSP le permet. Dans les fiches qui suivront nous verrons que les somatisations
- Ne se manifestent pas n’importe comment, n’importe où, n’importe quand, mais répondent à des règles.
- Comment il est possible de les identifier par l’écoute et le décodage
- Comment aider le patient à modifier son comportement pour qu’elles ne puissent plus se manifester.
