Le cœur joue le rôle de pompe et assure la circulation du sang vers les vaisseaux sanguins. Doté de quatre cavités séparées par des valves qui empêchent le sang de refluer, il est constitué de deux parties distinctes. Le cœur droit est dit veineux : le sang, qui a perdu une bonne partie de son oxygène lors de son passage dans le corps, pénètre dans l’atrium par les veines caves et se trouve pulsé dans le ventricule qui le dirige, par l’artère pulmonaire, vers les poumons. Là, il va perdre son dioxyde de carbone et se recharger en oxygène. Le cœur gauche est dit artériel : des poumons, par les veines pulmonaires, le sang est dirigé vers l’oreillette gauche, pénètre dans le ventricule gauche, la pompe principale, qui le pulse dans l’aorte pour aller nourrir toutes les parties du corps. Il bat au rythme de 70 pulsations par minute en moyenne pour un débit de 4 à 5 litres par minutes. On estime à plus de deux milliards le nombre de ses battements dans une vie !

Ses dysfonctionnements peuvent avoir des origines diverses comme les pathologies coronariennes (manque d’oxygène – infarctus), valvulaires, troubles du rythme (tachycardie – bradycardie), infectieuses, congénitales…

En médecine énergétique, le cœur et les vaisseaux sont associés à l’élément Feu, support de l’énergie qui permet d’avancer, nourrie par la joie, l’enthousiasme, l’allant, l’affection et l’amour. Tout désordre, à leurs niveaux, peut se trouver à l’origine de dysfonctionnements physiologiques, biologiques ou biochimiques. Des comportements alimentaires ou physiques déséquilibrées peuvent avoir pour conséquence leur encrassage.

Mais, il convient de ne pas passer à côté des rapports affectifs aiguës ou chroniques qui vont agir sur une diminution de leur fonctionnement. Ce sont les conflits affectifs qui l’encrassent le plus. Ceux-ci sont à l’origine de près de quatre-vingts pour cent de nos maux : CARENCE AFFECTIVE, RUPTURE, NON RECONNAISSANCE… Ces conflits participent à l’encrassage de nos vaisseaux qu’ils soient inflammatoires ou chroniques. Les artériels peuvent êtres atteints par la difficulté à donner ou à transmettre son affection alors que les veineux le sont par celle de ne pas pouvoir la recevoir comme on le voudrait.

Il est évident que toute atteinte de ces organes doit être traitée et suivie médicalement mais que, pour éviter tout « encrassage » supplémentaire, le médicament n’agissant pas sur l’émotionnel, il serait bon de ne pas oublier le chapitre émotion.

Victime d’un pré-infarctus, mes analyses sanguines ont montré un cholestérol LDL à 2.04 g/l. Douze jours plus tard, sans aucun traitement médicamenteux, il était tombé à 1.4 g/l à la grande incompréhension de mon médecin traitant. Entre-temps, j’avais travaillé sur moi sur le plan conflit émotionnel et identifié l’impact d’origine et le déclencheur récent qui avait prédisposé mon cœur à dire stop lors d’un effort physique il est vrai assez intense. J’avais retrouvé une activité physique normale mais les examens ayant montré ma coronaire droite bouchée, elle a été libérée par la pose d’un stent pour pallier son encrassage. Comme quoi, ces deux approches sont complémentaires et ne peuvent être dissociées ce qui malheureusement est trop souvent le cas.