Le vertige est une illusion de mouvement de ce qui nous entoure – murs, plafond, objets… qui se mettent à bouger – ou une sensation de déplacement de soi-même dans l’espace. Le mouvement ressenti, le plus souvent circulaire, peut aussi être vertical ou s’apparenter à un balancement. La sensation peut durer de quelques secondes à plusieurs heures, unique ou se répéter à intervalles irréguliers, déclenchée par certains mouvements comme se lever, se coucher, tourner la tête rapidement… (vertiges positionnels). Il est dû le plus souvent à une anomalie de la fonction d’équilibre assurée par l’oreille interne. Il peut parfois être accompagnées d’autres symptômes.

Les causes de cette sensation de « tête qui tourne » sont nombreuses et variées :

– un mauvais fonctionnement du système vestibulaire

– une atteinte neurologique ou cérébrale (vertiges violents : plus de douze heures ; à la suite d’un AVC ; conséquences d’un traumatisme crânien…)

– la maladie de Ménière…

– mais aussi à des causes émotionnelles.

Un diagnostic précis doit être posé, le plus souvent à l’aide d’examens complémentaires et le traitement adapté. Un kinésithérapeute, spécialisé en rééducation vestibulaire, a constaté que les vrais vertiges ne représentaient que 25 % environ des cas et qu’un grand nombre pouvaient être la conséquence de conflits émotionnels.

En médecine énergétique et en RSP, les vertiges sont associés à « la vie qui vacille », un problème existentiel réel ou virtuel dont les éléments énergétiques sont le Feu, l’affectif, et l’Eau, la vie. Il y a peu, je me trouvais à partager un repas avec des amis. M’étonnant de la voir ne boire que de l’eau (!), elle m’informa qu’elle avait depuis une quinzaine de jours des vertiges et que les traitements médicamenteux n’avaient aucun effet.

L’écoute RSP me mis sur la voie d’une perte réelle ou virtuelle d’une personne proche. En fait, cela faisait quinze jours qu’elle avait perdu sa sœur qui, jusqu’au bout, refusa de lui parler (conflit familial) et mon amie s’en culpabilisait.  Traitée au restaurant en protocole « d’urgence » et après avoir verbalisé son conflit, ses sensations de vertiges s’estompèrent rapidement et à la fin du repas n’en éprouvait plus aucune, ni même dans les jours qui suivirent.

Cette patiente en avait d’importants. Lui parlant de l’encrassage autant physiologique qu’émotionnel lié à une perte d’un être cher, réelle ou virtuelle, elle prit alors conscience qu’ils étaient en relation avec le silence imposé par son frère depuis de nombreuses années, silence qu’elle ne supportait plus. Des pistes lui furent alors proposées pour pouvoir en réduire l’intensité.

Fabienne en subissait tous les soirs ses conséquences. Là aussi, la perte d’un être cher fut identifiée. Lors des six semaines qui suivirent le rendez-vous et le prochain, elle n’eut qu’une seule crise.

Cette autre patiente présentait des vertiges. Leur cause, des fins de mois difficiles dus à l’intransigeance de son compagnon qui refusait de l’aider financièrement. Cette situation réactivait en elle des souvenirs douloureux dans sa jeunesse où les fins de mois étaient difficiles et les assiettes peu remplies. En en prenant conscience, ses crises diminuèrent jusqu’à s’estomper quand elle se décida à mettre en place un autre comportement positif.